Nouvelle neuve du monde d’en haut du dessus de nos têtes, l’assemblée (oui, ces gens qui nous coûtent cher) a voté ces derniers jours « l’encadrement du droit de grève » dans le secteur aérien.
Je ne kiffe pas trop ce mot « encadrement » qui donne une couleur presque sympa au truc. Du genre « on va gérer, vous n’aurez plus de problèmes… » Oui, que ce soit dans les trains ou les avions, c’est parfois bien chiant, la grève… quoi que la dernière grosse grève m’a permis de rentrer en première classe au Caire (héhé !) mais il ne faut pas oublier que la grève, c’est parfois la seule manière, pour des employés, de se faire entendre par les patrons. Parce que ça paralyse, parce que ça coûte cher…
Pour info, d'après Le Parisien daté du 23 janvier, 1131 conflits auraient été dénombrés ces trois dernières années, dont 360 en 2011 tous secteurs confondus, correspondant à 63 jours de perturbations dans le transport aérien.
Encadre ce droit de grève, c’est encadrer leur liberté et encadrer leur marge de manœuvre.
Et si avant de se faire grappiller la nôtre, de liberté, on se mettait à penser collectif ?
allez, je te laisse clicquer sur la BD, promis c'est rigolo !
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