Dans la grande série des créateurs tourmentés, made in taffetas & rubans, je vous présente Gianni Molaro, qui a bien compris que ce n'est pas tant le message que la façon de le dire qui importe. Et comment dire... là, j'ai l'impression qu'il se fout de notre gueule, à nous, les femmes.
Ma féminité est un poulpe dotée d'un seul pis. Je me sens belle et fashion.
Après le show, je file direct à mon deuxième travail: fauteuil dans une galerie d'art.
Déesse grecque de l'Euro, je porte un gyrophare bleu pour éclairer l'Europe et lui montrer le chemin de l'austérité monétaire. Ou pas.
Suspendue dans les airs tel un quartier de viande, je tente de me donner une contenance artistique en jouant du crin-crin. Il faudra penser à me décrocher, la dernière fois j'ai été oubliée trois jours en chambre froide.