Interroger la mobilité du musée : telle est la réflexion de Satoko dans ce nouveau billet "Musée-Oh! bulles", à l'heure du festival d'Angoulême.
Alors que le Louvre entre à nouveau dans la polémique avec son projet à Fukushima, le caractère nomade du musée n'est plus à démontrer au temps de la mondialisation. Antenne du Centre Pompidou à Metz, des collections de Versailles à Arras, un Louvre à Lens, des arts du monde arabe à Tourcoing...
L'institution muséale s'exporte parfois symboliquement ou plus concrètement sur ses quatre roues avec le MuMo, initié en 2010 par l'association "L'Art à l'Enfance". Rappelons-nous au passage en 2008, l'étonnant Mobile Art de Zaha Hadid, véritable capsule futuriste de 700 m² dédiée à la création contemporaine, ou encore plus récemment le Centre Pompidou mobile qui a débuté son itinérance en octobre dernier.
Mais le musée mobile, ne se transporte-t-il pas aussi dans notre poche lorsque nous usons de notre téléphone mobile comme outil de découverte, en flashant des QR code ou simplement des oeuvres grâce à la technologie Blinkster à Beaubourg ? N'est-il pas à nouveau nomade lorsque nous twittons notre expérience muséale sur la webosphère ?
Le musée d'aujourd'hui s'emporte partout !