La dernière fois que je vous avais parlé d’un souvenir de gamer, ça date du mois d’octobre dernier. Je vous y racontais mon expérience avec le fantastique Final Fantasy IX qui avait vu sur Playstation dans la fin des années 90. Et étant donné que le blog est dans la quinzaine dédié à la saga Final Fantasy, je vais vous parler de l’épisode suivant qui lui est sorti sur Playstation 2, à savoir Final Fantasy X.
Avant de vous parler du jeu, je vais vous parler un peu de mon histoire avec la Playstation 2. En octobre 2001, soit presque un an après la sortie de la console en France, je reçois ma toute première paye. J’avais juste un peu plus de 18 ans à l’époque et je savais pertinemment que cet argent ne me servirait qu’à une seule et unique chose : acheter une Playstation 2. Je me rappelle alors m’être rendu au Micromania sur la rue de Rennes à Paris, et je me suis pris une console avec un jeu nommé Airblade. Je pense que j’avais le syndrome du « premier jeu sur une console », car j’adorais ce jeu et quand j’y ai rejoué quelques années après, je me suis rendu compte qu’il n’était vraiment pas terrible. Toujours est-il que, si je me suis acheté une PS2, c’était avant tout pour jouer à Final Fantasy X qui devait sortir quelques mois plus tard et dont j’avais déjà regarder quelques cinématiques.
Six mois et plein de jeux plus tard, Final Fantasy X voit enfin le jour. Je m’étais levé aux aurores afin d’aller chercher mon exemplaire dans le même magasin dans lequel j’avais eu ma console (ça me fait pensé que je n’y suis pas retourné depuis). Le saint Graal en main, je suis rentré chez moi et me suis empressé de mettre le DVD dans la console. Et là, je suis resté scotché. Comme pour chaque Final Fantasy, j’ai laissé tourné le jeu un bon quart d’heure avant de mettre la main sur la manette et de démarrer la partie. Il faut dire ce qui est, les cinématiques de FFX étaient sacrément impressionnantes pour l’époque. La toute première, sur fond de hard-rock, donne tout de suite le ton. De plus, une des plus grosses innovations de cet épisode, c’est que bon nombre des dialogues sont parlés. Une première dans l’histoire de la série qui permet une immersion encore plus efficace. Bref, une fois la première claque passée, je me suis mis sur le jeu à proprement parler.
Étrangement, Final Fantasy X a énormément divisé les fans à son époque. Moi, je ne comprenais absolument pas pourquoi, car j’avais vraiment beaucoup de mal à le lâcher. Au delà des graphismes à couper le souffle, le titre proposait une histoire profonde et touchante ainsi qu’une galerie de personnage assez sympathique dans l’ensemble. Je dis dans l’ensemble car si certains étaient excellents (comme Lulu ou Auron), d’autres l’étaient beaucoup moins (Wakka…). En revanche, là où FFX m’a le plus impressionné, c’est au niveau des combats. Le système au tour par tour avec la jauge d’ATB est ici sublimé et le fait de pouvoir changer de personnage en cours de combat est un ajout non négligeable. Surtout qu’ici, chaque combattant à un rôle bien défini. Les invocations ont également une place très importante que ce soit au niveau de l’histoire ou des combats. D’ailleurs, revoir des bébêtes connues comme Ifrit, Shiva ou Bahamut dans un style différent a ravi le fan que je suis. Enfin, Final Fantasy X possède un système de progression vraiment très complet et très accessible. Ce dernier, appelé Sphérier, a d’ailleurs été plus ou moins repris dans bon nombre d’autres titres, comme Final Fantasy XIII dont le Crystarium me paraît en être une belle variante.
Après avoir enfin fini Final Fantasy X, je me suis rendu compte que j’étais triste et mélancolique. Sans spoiler ceux qui ne l’ont pas fait, la fin du jeu est loin d’être gaie, bien au contraire même. Quoi qu’il en soit, la première chose que j’avais envi de faire, c’était de recommencer, ce que j’ai d’ailleurs fait. La mon but, cette fois-ci,était de finir le jeu à 100% et je me suis rendu compte que ça changeait sensiblement l’expérience de jeu. Les ennemis deviennent de plus en plus coriaces et pour en venir à bout des monstres les plus puissants, il faut élaborer des stratégies plus complexes qu’avant. Le titre possède donc une durée de vie assez colossale, surtout pour ceux qui souhaitent le parcourir de fond en comble. Par contre, le problème qui se pose c’est que, quand on arrive devant le boss de fin avec un niveau très élevé, on le tue en un seul coup, ce qui a tendance à casser un peu l’ambiance. Mais bon, les habitués de FFVII ne seront pas dépaysé à ce niveau-là.
Final Fantasy X a été pour moi un des premiers monuments de RPG sur la Playstation 2 avant l’arrivée d’un titre que je considère comme un des meilleurs jeu vidéo de tous les temps. Beau, solide et touchant, ce dixième épisode reste gravé dans ma mémoire et ce sera avec un très grand plaisir que je le ferais à nouveau lors de sa sortie sur console HD.