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Milan bat Cagliari, vit la fin du mercato et lance le duel à la Juve

Publié le 30 janvier 2012 par Passionacmilan

Ibra - InzaghiMilan – Cagliari n’était pas un match facile et après 30 minutes stériles, le grand Ibrahimovic a montré le chemin aux Rossoneri en inscrivant un but (dédié à Inzaghi…) sur un coup-franc parfait. Il a ensuite offert l’assist à Nocerino pour le 2-0 qui n’a laissé aucune chance à Cagliari. La cerise sur le gâteau est arrivée avec le 3-0 signé Ambrosini . Milan remporte une autre victoire en apparence tranquille et facile, la marque des grandes équipes. Le duel avec la Juve est lancé, encore 36h de mercato et puis rendez-vous à Rome contre la Lazio (d’Inzaghi?)!

UNE VICTOIRE TRANQUILLE
Trois buts, trois points, voilà pour le résumé du match. Milan a obtenu une victoire tranquille, fruit de sa surpuissance. Je me répète mais ce n’était pas un match facile, il y avait peu d’espace au milieu et en attaque. La Juve, par exemple, n’avait pas réussi à battre Cagliari car parfois, le collectif et l’intensité ne suffisent pas, il faut un fuoriclasse pour débloquer la rencontre. Et Milan en a un tout grand, le plus grand de Serie A et il vit probablement la meilleure saison de sa carrière! Cela faisait longtemps qu’on attendait un but sur coup-franc direct et c’est évidemment Ibra qui s’en est chargé, pas tout en puissance comme à son habitude mais en délicatesse, en précision. C’est son 15° but en 17 matches (meilleur buteur de Serie A), 21° but au total cette saison. C’est l’arme fatale de ce Milan car même quand il ne marque pas, ce qui est assez rare, il offre des assists. Nocerino en est témoin, ou plutôt protagoniste puisque notre Mister X à 2 francs (belges) a déjà marqué 7 buts, souvent bien servi par Zlatan, qui est certes le Roi mais se met au service des « citoyens » (ça aussi c’est rare!).

La suite de la rencontre a été gérée sans problème, l’équipe doit doser ses forces car c’est maintenant que ça se corse. Il y a juste eu le temps pour 3-0 d’Ambrosini (premier but cette saison) ainsi que l’entrée (et probablement adieu) de Super Pippo Inzaghi. Malheureusement, si son départ se confirme, il n’aura pas réussi à marquer de nouveau un but à Milan après sa grave blessure, une fin tragique car on aurait tellement voulu partager une dernière joie avec lui et terminer sur une belle note… Bref, Milan termine cette semaine avec 9 buts inscrits, 1 seul encaissé, les Rossoneri ont retrouvé leur rythme et leur solidité de la saison passée (9 matches sans but encaissé lors des 11 derniers). C’était un match à gagner pour bien débuter la série des matches retour, consolider la seconde place et suivre le rythme de la Juve. Milan a nettement battu Cagliari avec la nonchalance d’une équipe qui est consciente de sa force. Les Rossoneri n’ont pas besoin de jouer à fond pour battre la plupart des adversaires de Serie A, une force incroyable souvent décisive lors des saisons très longues et difficiles du football moderne. La facilité avec laquelle Milan bat ses adversaire est impressionnante, tout cela sans qu’il soit nécessaire de forcer. Maintenant les choses sérieuses commencent, avec le déplacement à Rome contre la Lazio mais avant ça, il y a encore 36 heures de mercato…

MERCATO 36H CHRONO
Tout (ou rien) peut arriver d’ici demain 19h. Galliani l’a confirmé, l’affaire Tevez n’est pas terminée, il restera joignable 24h/24, prêt à négocier et trouver un accord pour satisfaire Milan, Tevez et Manchester City. Finalement, on a compris que Milan voulait Tevez ET Maxi Lopez. Le dirigeant de Catania a avoué que le contrat avait été signé lundi passé et l’attente de Maxi Lopez à l’hôtel n’était qu’un moyen de pression sur Manchester City en faisant croire que Milan avait une alternative et que Tevez n’était plus indispensable. Les Citizens n’ont pas craqué, mais c’est plus grâce à leur puissance financière qu’à leur intelligence… Galliani ne veut pas rester sur un échec cuisant même si il y a maintenant une très petite probabilité de voir arriver Tevez. Un qui vient, un qui part. Inzaghi pourrait être en train de vivre ses dernières heures en tant que milanais. Plusieurs indices laissent penser à un adieu imminent : la dédicace d’Ibrahimovic lors de son but, son entrée en fin de match alors qu’Allegri aurait probablement préféré donner quelques minutes à Maxi Lopez… Attention également à la situation au milieu. Merkel sera finalement indisponible deux mois alors qu’il venait renforcer une équipe déjà affaiblie par les blessures. Numériquement, Milan est complet mais il y a trop de blessés et Galliani pense à réaliser une autre opération low cost pour y remédier. La piste Montolivo reste ouverte (la Fiorentina a engagé Olivera) mais Galliani pourrait aussi décider d’effectuer une opération d’urgence du style Legrottaglie, une opération low low cost last minute comme celle de Nocerino qui a surpris tout le monde et s’est révélée être une des meilleures affaire de ces dernières années. Bref, cette fois-ci Milan restera discret sur ses opérations et d’ici demain 19h, tout (Tevez et un milieu de terrain) ou rien peut arriver.

COURSE SCUDETTO ENTRE GRINTA ET TRANQUILLITÉ
La course au Scudetto 2011-2012 sera probablement un duel entre la Juventus et l’AC Milan, deux équipes de styles très différentes mais d’une haute compétitivité et à l’image de leur entraineur : L’intensité, la grinta de Conte et la tranquillité, le pragmatisme d’Allegri. La Juve revient de très loin et vit une saison parfaite après des années de galères, grâce à un projet très intéressant (après de nombreux échecs…), un stade flambant neuf qui a apporté un grand enthousiasme, un mélange de joueurs expérimentés (Pirlo a retrouvé la motivation qu’il n’avait plus après 10 ans de « routine ») et de jeunes assoiffés de victoire comme leur entraineur fait maison : Conte, entraineur-tifoso, représente les valeurs qui ont toujours caractérisées la vraie Juventus : le travail, l’intensité, la grinta et l’organisation. Tous ces ingrédients ont permis de faire prendre la sauce à une Juventus qu’on attendait compétitive mais pas autant. Néanmoins, l’équipe de Conte doit jouer tous ses matches à 110% pour s’imposer : tiendra-t-elle toute la saison à ce rythme? Jusqu’à présent, tout semble lui sourire (forme des joueurs clés, peu de blessés…) mais un moment de difficulté pourrait tout remettre en question. Le mois de février sera en sa faveur, avec des matches abordables avant d’affronter Milan le 26 février et les mois de mars et avril plus relevés.

En face, il y a Milan, la force tranquille qui n’a pas besoin de forcer pour gagner, la suprématie technique parle d’elle-même. Allegri a construit son équipe la saison passée et a immédiatement remporté le Scudetto. Cette saison, il « n’a plus qu’a » gérer le groupe et l’adapter. Il peut compter sur un immense fuoriclasse, Ibrahimovic, qui permet de résoudre des situations compliquées, de débloquer des matches fermés ou tout simplement quand l’équipe est moins efficace. Zlatan est un spectacle à lui tout seul, un joueur plus que complet, « universel », qui ne cesse de surprendre, comme un magicien qui sort un nouveau tour de magie à chaque fois. Il marque, il est à la baguette, il libère la défense sur les coups de pieds arrêtés. Par rapport à avant, il joue plus bas mais il marque encore plus tout en offrant des assists à ses coéquipiers! Il se sent en confiance car il se sent le « patron » (dans le bon sens du terme) de cette équipe, c’est le leader incontesté du vestiaire. Sa force physique et sa classe permettent de rendre le travail de toute l’équipe plus facile. C’est lui, la petite (ou grande) différence entre un Milan qui gagne en se promenant et une Juve qui doit tout donner pour s’imposer et qui doit ainsi compter sur une condition physique optimale. La force du groupe a aussi permis à l’équipe de s’en sortir lors des moments les plus difficiles, en mars la saison passée et en octobre cette saison. Malheureusement, il est très rare (impossible?) de voir le vrai Milan au complet tellement le sort s’acharne sur les Rossoneri avec des blessures de tous types, même les plus improbables. La gestion des nombreux champions mais aussi des sénateurs orgueilleux qui ont du mal à accepter de passer le flambeau complique la gestion du groupe mais l’AC Milan est bien là, à un point derrière la Juve et ne lâchera rien. L’important sera de rester au contact de la Juve durant ce mois de février terrible et intense pour ensuite faire face aux matches moins compliqués qui suivent et attendre quelques faux pas de la Vieille Dame. La rencontre du 26 février sera fondamentale. Milan et Juventus se disputeront le Scudetto jusqu’au bout lors d’un long et passionnant duel mais les Rossoneri doivent aborder un match à la fois, le prochain est à Rome, contre la Lazio, 4ème au classement.

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