TVA : reniements, mensonges, augmentation coûte... par TousHollande
Un président pas élu pour augmenter les impôts
En 2009, Nicolas Sarkozy affirmait qu'il n'avait pas été élu pour augmenter les impôts : «j'ai pas été élu pour augmenter les impôts», «si on veut augmenter les impôts, y a tellement de candidats pour les augmenter, vous aurez l'embarras du choix aux prochaines élections». Vidéo LePost sélectionnée dans Actualité Revirement de situation deux ans plus tard, lors de ses voeux aux Français le 31 décembre dernier, Nicolas Sarkozy a indiqué vouloir réformer le financement du modèle social français en allégeant les charges salariales pesant sur le patronat et en les transférant sur la TVA. Une TVA qui pèserait donc directement sur les consommateurs, comme le rappelle Benoît Hamon.Imbroglio sur la mise en place de la TVA sociale
Invitée de France Info le mardi 3 janvier, la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse déclare que la TVA «sociale» aura lieu «avant la présidentielle». Le même jour sur France 2, le ministre du Travail Xavier Bertrand annonce que des «mesures rapides, concrètes et efficaces» seront prises à l'issue du sommet social. Or, celui-ci n'a pas toujours été de cet avis : «Augmenter la TVA, c'est forcément du pouvoir d'achat en moins». En 2010 toujours, le ministre du Travail ne voulait pas entendre parler d’une telle mesure et annonçait ne pas y être favorable dans une vidéo à l'expansion (voir à 2'28"). Volte-face du ministre de l'Economie, François Baroin, ce mercredi 4 janvier sur France Info qui affirme qu'«aucun arbitrage n'a été rendu» et que le dialogue doit se poursuivre entre le président et les partenaires sociaux.Augmentation de la TVA : une faute économique et sociale
L’augmentation de la TVA annoncée par le Président de la République sera un nouveau coup dur. «C’est une véritable erreur de politique économique, car la consommation va être davantage pénalisée. C’est une mesure injuste, car les plus modestes – ceux qui consacrent la part la plus importante de leurs revenus à la consommation – en paieront proportionnellement la part la plus grande», dénonce le PS dans un communiqué. La baisse des cotisations sociales annoncée en contrepartie est un alibi. Une partie de cette baisse ira directement grossir les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires. Le Parti socialiste demande l’abandon de ce projet dangereux.>> Le pouvoir d'achat des Français est lourdement amputé et Monsieur Sarkozy annonce que cela va continuer avec la hausse prévue de la TVA, le communiqué du Bureau national
>> TVA «sociale» : une double faute, le communiqué de Michel Sapin