Le beau trousseau de nos aîeules.

Publié le 30 janvier 2012 par Esquermoise
A l'occasion de son mariage, les sœurs de Thérèse lui achetèrent une cuisinière, indispensable outil de la bonne ménagère, pour bien tenir son mari à la maison.
Quant à ses parents, très heureux que leur fille ait trouvé un parti, ils lui offrirent sa dernière quinzaine. La jeune épousée put aussi emporter son lit et son trousseau:des draps, des serviettes, du linge de maison... Des heures de travail, le soir, à la lueur de la lampe à pétrole, avaient été nécessaires pour le confectionner. Elle s'était mise à le compléter depuis l'âge de huit ans. Dès qu'elle avait un moment, elle brodait et faisait des jours avec patience !
Avoir du beau linge à étendre dehors était le signe qu'on était "des gens comme il faut"
Rapidement, la jeune fille timide devint une forte femme qui tenait les cordons de la bourse dans son ménage. Source: les Bateliers CHRU LILLE
illustré par un tableau de Simons