Le Conseil National de l’UMP . un réquisitoire contre François Hollande

Le projet UMP a été adopté à 96%, mais, résumer l’enthousiasme ambiant, il n’a été voté que par 33% des militants, ce qui laisse planer un manque de ferveur !

Jean-François Copé au Conseil National de l’UMP porte de Versailles, a lancé :

Cette campagne qui vient de commencer sera marquée d'un mot, d'un seul : le courage.

Mais voilà, celui-ci n’a pas fait que la démonstration du programme de son parti, mais un tir à boulet rouge sur François Hollande et les propositions portées par le Parti Socialiste, en délivrant des mystifications des dites propositions et des inepties, il ne se donne pas le meilleur pour devenir la référence à représenter la droite.

Il avance qu’ils portent la générosité, mais les personnes aux chômages sont encore classées par les discours de Copé et Bruno Le Maire comme des « assistés ».

Le même Jean-François Copé qui dans le débat d’Yves Calvi lundi dernier, dit « Hollande n’a fait aucune proposition », puis deux minutes après cite les propositions qui n’existaient pas 120 secondes auparavant.

Chercher l’erreur !

François Fillon, laisse sous-entendre que la gauche n’a pas soutenu les interventions extérieures, ce qui n’est pas exact.

Sur la retraite à 60 ans, elle ne serait que pour celles et ceux qui auraient une longue carrière, et non pas comme on aurait pu le comprendre par ses propos, pour tous.

La majorité, dénonce la démarche que François Hollande ferait en essayant de renégocier le dernier traité européen, mais qu’a fait Nicolas Sarkozy avec celui de Lisbonne en 2007 dont il a été initiateur pour modifier celui de 2004 ?

Il a aussi été remis sur le tapis le serpent de mer des 35 heures, avec une fin annoncée depuis 5 ans, mais jamais faite, mais ressortie à chaque fois …

Si selon le premier ministre :

Le rêve socialiste ce n’est pas ce qu’il faut pour la France.

On peut répondre :

Le cauchemar UMP non plus, autant chercher le rêve pour tenter une autre voie.

Il reste 3 mois de campagne … vivement que tout ce cinéma se termine, des deux côtés, droite comme gauche !