De l’art de tromper les gens

Publié le 29 janvier 2012 par Armand

En matière de communication, l’ancien Maire est incapable de donner des chiffres aux internautes quant il attaque la municipalité. Manipulation ?

Dans son article du 20 janvier, il parle de « dépenses de communication et de propagande somptueuses, qui [auraient] conduit à l’explosion des dépenses de fonctionnement [de la Ville de Pont-de-l’Arche]. »

Dominique Jachimiak doit reprocher à la communication sa qualité car, sur le plan quantitatif, elle ne représente que 1,1 % des dépenses de fonctionnement de la Ville en 2010 (48 070 € sur 4 336 000 €). Une « explosion » qui fait déjà moins peur…

Pour parler d’explosion des dépenses, il faut comparer leur évolution ce qui est impossible. En effet, ce n’est qu’en 2009, par la volonté d’Angélique Chassy et Richard Jacquet, que la Ville s’est dotée d’une comptabilité analytique qui range les dépenses et recettes en fonction des services de la Ville. Cela parait logique mais l’ancien Maire ne l’a pas établi de 2001 à 2008.

Que compare-t-il alors pour parler d’explosion des dépenses de communication ?

Mystère. En fait, la Ville a des dépenses de communication depuis toujours mais, avant 2009, elles étaient disséminées… pour ne pas dire cachées ! En 2009, les dépenses de communication ont été rassemblées et sont devenues visibles.

Ainsi, un budget communication est apparu, prouvant l’effort de transparence voulu par les élus :

2009 : 59 000 € prévus. 44 273 € dépensés pour, notamment, livre chaussure, plaquettes de services, salon de la céramique, plaques de bâtiments, panneaux lumineux…

2010 : 55 700 € prévus ; 48 070 € réalisés : guide touristique, signalétique du terrain de camping, annonces et insertions…

2011 : prévus 40 300 €. 29 011 € dépensés : livre 1911-2011, refonte du site Internet, guide OMS…

2012 (BP 36 450 €) : guide communal, signalétique, nouveaux visuels pour les panneaux d’entrée de ville…

En fouillant dans les dépenses de D. Jachimiak, on parvient à retrouver des choses surprenantes :

-   De 2001 à 2008, il a fait payer par la Ville 19,6 % de TVA sur l’impression du bulletin municipal au lieu des 5,5 % alors précisées par la loi. La Ville y a perdu 12 252 € !

-   En 2008, D. Jachimiak a fait rééditer une brochure d’histoire déjà publiée en 1996 par Paulette Lecureux. Il a fait payer par la Ville 22 000 € alors que la brochure n’a été augmentée que de 4 pages et quelques photos.

Pour moitié moins de dépenses, 3 livres et brochures historiques inédites ont été publiées par la nouvelle municipalité… Bravo le gestionnaire !

Conclusion : Dominique Jachimiak ne donne aucun élément de réflexion à ses lecteurs. Il prend les citoyens pour des gens incapables de réflexion. Bravo le démocrate !

Armand Launay