Ce ne sont que 25 pauvres brebis égarées dans la masse visqueuse de près de 450 délégués d’une UDC de plus en plus minable qui ont fait preuve d’une peu de logique ce dimanche: admettre de ne plus participer au gouvernement.
Car le reste du troupeau a préféré la solution bancale logiquement, mais politiquement utile, de conserver un relais au gouvernement.
Pas tant pour gouverner ou pour avoir des idées d’ailleurs, mais essentiellement pour tirer profit d’une information privilégiée qu’elle n’aurait pas sans cette participation sans gloire.
Sous l’impulsion de ses brillants porteurs de neurone, le parti a encore décidé de pratiquer dorénavant « la résistance constructive » qui est à la concordance modèle UDC ce que la musique militaire est au concerto classique.
Depuis que Blocher a perdu pied et s’est fait éjecter en 2007, le parti du bouc perd de mois en mois de l’influence, comme il perd d’ailleurs un peu la boule.
A quoi va-t-il bien vouloir résister constructivement ? La simple évocation de cette nouveauté politique fait marrer, surtout quand elle est portée aux nues par le nouveau penseur de la droite dure, l’inénarrable Parmelin, le vaudois exilé dans des fonctions subalternes.
On a de la chance qu’il ait accepté son poste!
Au moins on sait que le parti va encore perdre des plumes dans le futur. Bien que le bouc ne soit pas franchement un animal à plumes.