Les Français ont autre chose à faire que de regarder un Président-candidat qui ne s’affirme pas comme candidat (qui croit-il tromper ? ) décliner des mesures de dernière minute auxquelles personne ne croit !
Selon Laurent Fabius, annoncer la TVA sociale, c’est une triple faute : “une faute économique parce que cela va peser sur la consommation, augmenter les prix, une faute sociale parce que ce sont l’ensemble des couches populaires et moyennes qui vont payer, une faute démocratique parce que ce n’est pas à moins de cent jours d’une élection qu’on annonce cela“.
Pour Laurent Fabius, Sarkozy a un “problème dont il ne peut pas sortir“. S’il annonce des mesures nouvelles, pourquoi ne l’a-t-il pas fait pendant cinq ans ? Si c’est la même politique, pourquoi donnerait-elle de meilleurs résultats qu’hier ? D’autant que “si la gauche gagne en mai prochain, elle reviendra sur ces mesures “au finish” qu’il faudra les annuler” annonçait Laurent Fabius.
Le quinquennat de Sarkozy a commencé par la baisse de l’impôt sur la fortune et se termine par la hausse de la TVA : dire que c’est un projet pour les classes moyennes c’est donc prendre les gens pour des sots. Il est candidat mais veut profiter de son statut de président pour faire comme s’il ne l’était pas. Or, les règles ne sont pas les mêmes. Tant qu’il n’est pas candidat il peut mobiliser huit chaînes. Heureusement, il n’a pas exigé de passer sur la chaîne météo ou Equidia ! ”On est quand même dans un pays très libre“ a ironisé Laurent Fabius.
Les Français ne sont pas des gogos, maintenant, la parole de Sarkozy, même diffusée sur huit chaînes, glisse sur les gens car elle n’a plus de crédit. Sarkozy a démarré son quiquennat en donnant aux riches, il le finit en prenant aux pauvres. Il est cohérent. Au moins avec lui-même !
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