Fédérale 1 poule 4 : Union Sportive Marmandaise
« La pression est là »
« On essaie de travailler tant bien que mal, confiait hier soir ce dernier. L'objectif est de maintenir l'USM avec l'effectif limité qui est le nôtre, en partie à cause des blessures (1). Le groupe progresse, les joueurs sont réceptifs. La pression, elle est là mais on fait avec. La rumeur est facile. » Venus prendre la suite de Thierry Dubernard et Yann Séailles, lors de la dernière intersaison, jugés « trop dans l'affectif », Guillaume Bouic et Patrick Diniz portent sur leurs solides épaules le lourd héritage de la saison passée, et le huitième de finale héroïque perdu face à Béziers. « La page est plus difficile que prévu à tourner pour les joueurs », concède le second.
Recrutés pour « apporter un message plus technique », dixit Bernard Cazemajou, Bouic et Diniz peinent à imposer leurs préceptes d'un jeu plus ambitieux. « Ils gardent la foi car ce sont des travailleurs, explique le président de l'USM. Ils apportent leur savoir-faire, qui est totalement différent de celui des entraîneurs précédents. La saison s'est mal enclenchée et la spirale de la défaite s'est installée. Les joueurs en sont conscients. Maintenant, je n'envisage pas de perdre contre Lourdes et Mauléon. Il faut sauver le club de la descente. » Si les incantations du dirigeant marmandais n'étaient pas suivies d'un effet immédiat, des anciens de la maison marmandaise pourraient être appelés dans la foulée au chevet de l'USM. Les noms de l'ancien pilier Philippe Gallesio et de l'ex-centre Jean-Pierre Grimaud reviennent avec insistance.
Demain, l'USM jouera un peu de son avenir en Fédérale 1 et beaucoup celui de ses entraîneurs.
(1) Victime d'une fracture du nez le week-end dernier à Limoges, l'ouvreur Benjamin Feilles se rajoute à la longue liste des blessés.