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Une soirée sans Bourgogne !

Par Bobosse92
Une soirée sans Bourgogne ! Comme mise en bouche, un Champagne Grand Cru BSA, Georges Vesselle : Un nez toujours sur les fruits rouges (framboise) et blancs (pêche de vigne), vif et frais. La bouche est ample, très fruitée, avec une acidité mesurée qui donne une impression de fraîcheur. Finale fruitée, de longueur moyenne, mais sans agressivité ou vivacité mal placée. Bien+ Avec une entrée composée d'un carpaccio de St Jacques à l'huile de truffe et piment d'Espelette et de joues de cabillaud juste snackées, nous avons servi un Riesling Grand Cru Pfersigberg 2005, domaine Paul Ginglinger : Un premier nez très typique, sur le "pétrole", qui montre en outre un gras élégant, une ampleur et un côté velouté / miellé. Des notes citronnées, d'agrumes (mandarine confite) et de raisins secs complètent cette palette. La bouche apparaît très minérale, bien équilibrée entre tension acide, belle salinité salivante et  ampleur / gras lié au millésime. Des notes d'écorces d'oranges et de pamplemousse sont également présentes. La finale, sur des notes naphtées assez persistante, est peut-être un peu courte en regard de la bouche. Très bel accord avec le plat, tant la St Jacques que le poisson. Bien++ Avec un veau Orloff et sa duxelles de champignons accompagné de riz, un Beaume de Venise, cuvée St Martin 2008, domaine de la Ferme St Martin : Un nez très profond, sur des notes de fruits noirs bien murs, une touche d'épices douces et d'olives vertes. La bouche se caractérise par une charge tannique importante, légèrement cacaotée, et qui possède une belle granulosité. Juste maturité. Une acidité mesurée permet une finale fraîche, vibrante, soyeuse, toujours sur les fruits noirs, presque mentholée. Très Bien
Avec un plateau de fromages d'anthologie (en particulier un Comté 60 mois et un Roquefort fermier tendrement crémeux et d'une belle salinité), puis un dessert composé d'une mousse au chocolat accompagnée de quartiers d'orange et de pamplemousse, un Xeres Pedro Ximenez, Centenary Selection Murillo, Emilio Lustau : robe brun sombre intense et dense. Un nez de fruits rouges (cerises et fraises) et confits, de figues et de prunes. Légère impression vanillée. Bouche énorme et sphérique, riche, mais sur un équilibre qui reste fruité. Malgré une charge importante de sucres, elle est équilibrée et d'une belle buvabilité. Notes d'écorces d'oranges amères, de cacao et de figues mures, sur un registre très aromatique et sirupeux. Finale enveloppante. Bien++
Belle soirée où la bonne humeur fût au rendez-vous.
Bruno

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