Bernard Kouchner est revenu sur le cas de Chantal Sébire, qui demande qu'on "l'aide à mourir". Selon lui, la loi Leonetti de 2005 "est un progrès mais reste insuffisante" :
"Il faudrait compléter cela. J'estime, avec beaucoup de précautions, que si on ne veut pas se voir diminuer ou qu'il est dégradant devant sa famille mais surtout à soi-même, d'être dans des conditions d'attente de la mort inéluctables et sans qu'il y ait de traitement et sans qu'il y ait autre chose que de la souffrance, on devrait pouvoir quitter tout doucement la vie en tenant la main des gens qu'on aime."
Rappel de la définition de l'euthanasie donnée par Mgr Suaudeau :
"acte de supprimer délibérément la vie d'un malade incurable pour mettre fin à ses souffrances ; ou bien encore pour éviter la prolongation d'une vie pénible ; ou encore pour mettre fin à une vie estimée non digne d'une personne humaine, et tout cela pour un motif de pitié"
Alors que faire pour soulager les souffrances de cette femme ? La solution existe, elle mérite que l'on s'y intéresse.