Le Metro-Racing voulait offrir une fête à ses supporters en exportant le choc face à Toulouse au Stade de Français. Le Stade Toulousain est venu gâché la fête avec une nouvelle victoire à son palmarès (19-13).
Amateur de spectacles et d’essais passez votre chemin. Dans le froid parisien, la rencontre a été très loin de l’alléchant spectacle du match Aller.
Les toulousains entament idéalement la rencontre par un drop opportuniste de Lionel Beauxis. L’international franaçais a le pied chaud en ce moment et il en profite pour alumer des chandelles à tout va. Il faut dire qu’avec les conditions qui ne se prêtaient guère à un jeu de passes, c’est une solution logique. Toulouse a la main mise sur la première mi-temps mais ne parvient pas à franchir l’en-but du Racing-Metro. Le (0-6) est peu cher payé mais le Racing a perdu sa petite argentine, Imohff, touché au genou.
Si les Racingmen se font cueillir d’entrée par un nouveau drop de Lionel Beauxis, on les sent bien plus percutants. Sous la conduite de Fabrice Estebanez, positionné à l’ouverture et du jeune Sébastien Descons à la Mêlée, le Racing-Metro pousse. Et les avants en profite pour marquer un essai, tout en puissance, de Lo Cicero. Les franciliens passent devant pour la première fois.
Bousculé, les toulousains répondent et surprennent les locaux à 4 minutes de la fin. C’est le jeune Gillian Galan qui offre la victoire au Stade Toulousain en filant tout droit après une mêlée toulousaine à 5 mètres de l’en-but.
Au final, le Raging-Metro ne prend que le point de bonus défensif et pourra regretter les nombreuses pénalités manquées de François Steyn.
Petite frayeur pour Beauxis
Sur une choc avec Fabrice Estebanez à la 55e minute, Lionel Beauxis reste au sol le nez en sang. Si le choc est complètement involontaire, le ralenti fait mal. Par précaution, le staff toulousain le sort au profit de Luke McAlister. En effet, à une semaine du premier match du Tournoi des 6 Nations, Guy Novès n’a pas voulu prendre de risque avec son ouvreurs qui se languit de retrouver les Bleus.
Toulouse évolue vraiment dans une autre galaxie rugbytisque que le reste du Top 14, avec un effectif permettant d’aligner 2 équipes de niveau quasi similaire. Le Stade Toulousain a encore prouvé aujourd’hui en se laissant au repos certains internationaux (Maxime Médard, Vincent Clerc, William Servat, Yann David …) seuls Lionel Beauxis et Yoann Maestri ont foulé la pelouse cet après-midi. Le Stade Toulousain compte 10 points d’avance sur Clermont qui joue demain et 15 sur le 3e, le RC Toulon.
Au passage, le Stade Toulousain remporte le Trophée Pierre de Coubertin qui récompense le vainqueur de la double confrontation entre les 2 équipes.