« Le dommage généré par la fermeture soudaine de Megaupload est injustifié et complètement disproportionné par rapport au but primaire de l’opération », peut-on lire sur le site des Pirates de la Catalogne, maîtres d’œuvre du mouvement.
En collaboration avec les Pirates internationaux, le site amasse la liste des personnes affectées par la fermeture de Megaupload et étudie une « brèche potentielle dans la loi afin de dresser un bilan global et ainsi attaquer les autorités américaines. » Les Pirates souhaitent ainsi prouver que la fermeture de Megaupload est liée, non pas au respect des droits d’auteurs, mais aux gains financiers des grandes entreprises de l’industrie musicale et cinématographique.
Depuis la fermeture de Megaupload, les utilisateurs de téléchargements se sont tournés vers d’autres services similaires comme RapidShare, Hotfile et 4Share qui a doublé d’importance depuis une semaine. « [...] comme la majorité du contenu illicite sera toujours disponible via d’autres services sur Internet, cette action, non seulement nous montre la futilité de ces mesures, mais sert aussi à rappeler que ces fichiers ne sont pas nécessairement illégaux dans aucun pays, y compris les États-Unis, ce qui d’ailleurs n’a pas été démontré », indique les Pirates internationaux sur leur site.
Dossier : le combat contre la censure du Web se poursuit >>>>
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