Juste après un embranchement qui rappelle la proximité de la gurre et de l'occupation... une pause s'impose ... au Bagdad café (enfin, l'un des trois "Bagdad café" qui jalonnent la route), pour y déguster, par exemple, ce café à la cardamone qui est ici la norme, voire y poster un courrier dans une boîte aux lettres hors norme.
Mais voici que se dévoile sous nos yeux incrédules Palmyre, véritable perle du désert.
Au détour d'une route s'étale la palmeraie qui a donné son nom à cette cité multiséculaire, palmeraie morcelée en petites entités privatives par des murs lézardant sous le soleil, où jouent des enfants.
Puis apparaissent les ruines, épaves émergeant fantastiquement et fièrement du sable du désert.
Leurs témoignages ne sont pas que strictement architecturaux. Sur telle colonne, tel temple, on retrouve des inscriptions, grecques ou en palmyréen, tournées essentiellement vers ce qui fut la raison d'être de cette cité : le commerce.
Non loin de la ville s'étend la vallée des tombeaux, vue ici depuis la citadelle qui domine toute la vallée.
Sur un autre promontoire se dresse le temple consacré au dieu Baal (ou Bel), temple qui servait, jusqu'à ce que le pouvoir français les en déloge dans les années 1930, d'habitat aux palmyréens. Villégiature de choix, qu'on en juge d'après la porte d'entrée...
Quand aux palmyréens d'aujourd'hui, voici où ils vivent...
N'est-ce pas un chameau que l'on voit se glisser entre les colonnes?
... au point de rêver à adopter la nationalité bédouine?