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Immersion dans l’univers des start-up avec en toile de fond l’économie collaborative.

Publié le 28 janvier 2012 par Monartiste

Bonjour,

Aujourd’hui retour sur mon expérience au 3DSxParis.

Adepte du journalisme gonzo, très sensible à cette problématique et vous vous en doutez très attentif aux alternatives émergentes, je suis donc parti avec mon bâton de pèlerin et ma bonne humeur (sans savoir ce qui m’attendait), à l’ESCP Paris pour un week-end marathon de trois jours de réflexions et de travail autour de la thématique de l’économie collaborative.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il m’apparaît tout d’abord important de remercier le cofondateur de l’événement, Cam Houser, qui nous a fait le plaisir d’être présent. Ce jovial texan a apparemment pris beaucoup de plaisir à être parmi nous et pouvoir déguster notre fierté national…les croissants. Ensuite, il est intéressant de s’attarder sur la présentation du programme des trois jours. Fort de cette mentalité américaine très présente dans les grandes universités, que «doing is learning», l’idée est de travailler sur le concept d’une entreprise pour pouvoir présenter un « pitch » le dimanche devant un panel d’investisseurs et de professionnels du web.

Enthousiasme et fougue autour des projets

Cela était pour moi un véritable plongeon à la découverte de la fibre entrepreneuriale de jeunes enthousiasmés par les perspectives qu’offrent l’économie collaborative et au-delà d’internet.

Si vous doutiez de la motivation de la nouvelle génération d’entrepreneurs à sortir du contexte actuel et d’être force de proposition, je peux vous assurer qu’ils sont encore pleins d’énergie le dimanche matin à 8h.

Un choix pertinent, qui permettait d’ouvrir de nombreuses portes et s’intéressaient à de nombreux secteurs de l’économie. Ces trois jours étaient l’occasion aussi pour moi de faire le point sur cette nouvelle tendance, de découvrir les derniers chiffres et de m’intéresser aux locomotives de ce nouveau modèle comme (Airbnb, covoiturages.fr, Citizencar.fr )

J’ai pu sentir, même si elle s’appuie souvent sur des modèles existants remis au goût du jour avec le design et internet, émerger des nouvelles valeurs, comprendre les codes et l’état d’esprit qu’essaye de véhiculer ces entreprises essentiellement américaines « consommons autrement »

10 projets de création d’entreprises ont été présentés. Tous avec leurs propres identités, leurs spécificités et leurs ambitions.

Remettre au centre l’humain.

Pour la première fois, (aspect important soulevé après une discussion avec Cam Houser), dans un événement rassemblant des entrepreneurs souhaitant créer une start-up, l’objectif n’est pas de devenir millionnaire avant 30 ans (même si comme l’on dit « business is business », et tout le monde espère en vivre et si possible en vivre bien), le rêve plus ou moins secret des porteurs de projet n’est pas de devenir le futur Bill Gates ou Mark Zukerberg, mais de changer par leur concept et leur offre, les habitudes de consommation et de favoriser des relations économiques avec plus de chaleur humaine ou au-delà un supplément de valeur.

Mais même si je ne peux qu’adhérer à cet état d’esprit, on ne peut que constater après les présentations, qu’il reste encore du chemin à parcourir pour les porteurs de projets, non seulement pour emmener avec eux le public et le convaincre, mais aussi pour bâtir des modèles économiques stables et éventuellement pérennes.  Pour autant, ne boudons pas notre plaisir et réjouissons nous du franchissement d’une première étape avec cet événement et du travail déjà entrepris, qui portera ses fruits dans un proche avenir, j’en suis sûr.

Pour conclure, c’est normalement là où vous vous demandez à quel projet j’ai participé.

C’est avec plaisir que j’ai participé au projet n°10 de mes nouveaux amis belges Arnaud et Jean Claude.  Ces deux bruxellois porte un projet vraiment original, qui loin d’être uniquement une histoire belge, a pour ambition non déguisé de révolutionner le troc et de remettre sur le devant de la scène par le jeu (avec une appli Facebook,  qui aura entre autres qualités d’être ludique). Un très beau concept sur lequel j’ai eu plaisir à travailler, mais je préfère garder un peu de suspens et je vous en dirai plus un peu plus tard sur un outil qui pourra véritablement être un vecteur d’une nouvelle habitude de consommation.


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