En ce matin tout noir de nuit, certains d’entre vous ont choisi de « dormir à points fermés ». Il y a de l’obstination dans cette
belle expression. L’indignation du réveil qu’on est prêt à refuser jusqu’au fond du sommeil, dussions-nous en serrer les poings !
Sauf que cette homonymie oublie que « le point », c’est aussi l’infime parcelle de chair qui laisse filtrer le jour ! Pas de
telles nuances en espagnol dormir « la jambe relâchée », surtout si c’est après une partie de jambe en l’air !
Décidément, le langage autorise toutes les fantaisies à ce blog qui a la réputation de se tenir « droit dans ses bottes » !