Même si les électeurs se détermineront essentiellement en fonction des enjeux locaux dans les 36.683 communes de France, ce premier scrutin intermédiaire, traditionnellement difficile pour le pouvoir, tombe au plus mal pour la majorité. Une popularité présidentielle en chute libre, une croissance en berne, des résultats qui se font attendre: toutes les conditions sont théoriquement réunies pour une déroute de l'UMP.
Reste à savoir quelle ampleur aura une "vague rose", si elle se confirme dans les urnes dimanche et lors du second tour le 16 mars. Simple retour de balancier après la "vague bleue" de 2001, qui vit la droite conquérir 40 villes de plus de 20.000 habitants, ou victoire écrasante?
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Un grand chelem historique dans les quatre plus grandes villes est à la portée du PS, qui semble assuré de conserver Paris et Lyon, conquises en 2001. A Marseille, son candidat Jean-Noël Guérini est au coude-à-coude avec le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin. A Toulouse, les derniers sondages donnent Pierre Cohen (PS) vainqueur après 37 années de gestion au centre-droit.
Parmi les 38 villes de plus de 100.000 habitants, Caen et Rouen, perdues en 2001 par le PS, et à un degré moindre Strasbourg, sont les plus susceptibles de basculer à gauche. Des surprises sont aussi possibles à Reims ou Metz, où les candidats socialistes misent sur les divisisions de la droite ... / ...
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AFP
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