Née en 1958 à Mazamet dans le Tarn, Marie-Chantal Guilmin est attirée très tôt par le monde littéraire. Elle reçoit son premier prix de poésie à 15 ans (parmi 300 concurrents) lors d’un concours organisé par son collège (Jeanne D’Arc à Mazamet). Elle dévore alors tout ce qui passe à sa portée, elle découvre l’amour de la philosophie et ne se sépare jamais encore aujourd’hui de ses livres fétiches (Les Pensées de Pascal, les Essais de Montaigne et les Confessions de Jean-Jacques Rousseau). “C’est Pagnol et Colette qui me donneront envie de prendre la plume” confie-t-elle. Voulant se tourner vers des études de droit, elle délaissera de nombreuses années l’écriture pour plancher sur le code pénal et le code civique. Mais son amour de l’écriture et du reportage l’amèneront en 1988 à devenir correspondante de presse pour le journal “Tarn-Infos”, à Castres (successeur de “Castres-Debout”), hebdomadaire qui fait alors ses premiers pas. Elle amènera par sa ténacité la création des pages Vallée du Thoré qui n’existaient pas et pendant 6 ans, elle explorera avec sa plume et son appareil photos tous les évènements de ce secteur et de Mazamet dont elle aura la charge en 1991. Elle rencontrera Michel Drucker sur le Tour de France 89, qui lui donnera de bons conseils. En 1992, elle devient journaliste professionnelle et obtient enfin sa carte de presse nationale. En 1993, elle quitte “Tarn-Infos”, qui ne correspond plus, avec les nouveaux dirigeants, à son idée de la couverture locale et micro locale de l’information.
Elle gagne avec son poème « l’Imper Vert » le Prix de la Vallée d’Agoût. De 1993 à 1995, elle écrit les aventures de « Fitou », personnage imaginaire pour les enfants. De nombreuses aventures seront publiées. En 1995, elle intègre le poste de journaliste dans le plus petit quotidien de France « La Montagne Noire » à Mazamet où elle restera 5 ans. Des années où elle interviewe des personnalités politiques telles Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, des vedettes de la chanson (Michèle Torr, Liane Foly, Michel Fugain, et bien d’autres), sans oublier l’enfant du pays, Laurent Jalabert. En 1999, elle quitte le journal pour mettre au monde et s’occuper de son fils Alexandre (Marie-Chantal Guilmin a un autre garçon, David).
En 2000, elle se lance dans son premier projet littéraire en racontant l’histoire de Elsa Zylberbogen, célèbre au Canada pour ses nombreuses défenses de causes internationales (torture, etc…). Elsa Zylberbogen est juive et a choisi Marie-Chantal Guilmin pour écrire son histoire. Elles s’étaient rencontrées sur un reportage à Mazamet alors qu’ Elsa venait revoir la ville et les personnes qui l’avaient cachée et soutenue à partir de 1942. Depuis, Marie-Chantal Guilmin a écrit de nombreux articles dans les journaux et sur Internet (Bétapolitique, Enfance en Danger – sensible aux problèmes de l’inceste et de la pédophilie, Tarn-Web).
En 2007, elle se lance dans l’écriture de son premier roman, tiré lui aussi d’une histoire vraie, une saga où se mêlent les destins des membres d’une même famille de 1942 à 2007 et où elle dresse le portrait d’une société en pleine mutation. “Des Femmes, des vies, des âmes… les anges meurent aussi” vient de sortir aux Editions Elzévir en France, Suisse, Belgique et Luxembourg et au Québec. Aujourd’hui, elle collabore à la Médiathèque “Le Trait-d’Union” à Saint-Amans, où, avec d’autres personnes, elle accueille les enfants des classes primaires pour leur présenter des livres et leur faire aimer cette forme de pédagogie qu’est la lecture.
Elle vit à Saint-Amans Soult, au milieu de la nature et de sa famille, où elle se ressource et trouve la plénitude de l’inspiration.
Nous vous invitons à écouter l’entrevue avec Marie-Chantal Guilmin (12:10 min).
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