30 Rock // Saison 6. Episode 4. The Ballad of Kenneth Parcell.
Parfois, je me demande si c’est quelqu’un d’humain qui a créé 30 Rock. En effet, on va tout de même parler de vaporisateur de vodka dans cet épisode. C’est à ce que je vois toujours aussi barge cette série et ça me plaît énormément. Mais il faut bien avouer que Jenna est quand même déjà très folle, alors qu’elle détienne ce genre d’objet n’est finalement pas très surprenant de sa part. Ce nouvel épisode en tout cas était très bon. J’ai bien rigolé tout seul encore une fois (bah oui, j’ai vu l’épisode tout seul). D’une part car la série va utiliser de multiples références à la pop-culture (encore une fois) mais aussi parce que les personnages sont toujours aussi cinglés et moi, ça me fait me sentir normal et j’aime ça. Surtout que j’adore rire des gens bizarres. Oui, je sais, je suis comme ça moi. Les scénaristes ont réussi à caser les deux séries du mercredi de NBC : Whitney et Are You There Chelsea. Pour la première c’est simple, on fait une référence à Maulik Pancholy qui a quitté 30 Rock et son rôle de Jonathan pour Whitney. Et pour la seconde c’est une référence à Are You There God ? It’s Me, Margaret.
Mais comme ce n’est jamais suffisant pour 30 Rock, il fallait aussi qu’ils se moquent des films de Gary Marshall après Valentine’s Day et Happy New Year… retrouvez Martin Luther King’s Day avec Jenna bien évidemment. C’est donc là que toute la floppée de star : Emma Stone, Nick Cannon et Andy Samberg apparaissent. Cependant j’aurais aimé savoir si ces scènes avaient été tournées exclusivement pour la série nous si c’est purement et simplement des rushs d’autres choses… comme le Saturday Night Live par exemple. Car le tout était assez mal fichu pour une bande annonce donc on peut se poser des questions. Du coup, Jenna devient célèbre et elle croit qu’elle peut tout se permettre et notamment, rembarrer Liz. Sauf que Liz n’est pas comme ça, et elle décide alors que son amitié avec Jenna est purement et simplement… terminée. Quel dommage mais on sait pertinemment l’issue de cet épisode : elles vont se retrouver à la fin. Alors d’un côté Liz tente d’être amis avec son alter ago au boulot. Cela va donner des scènes assez marrantes où toutes les deux vont critiquer ce qui les énervent dans la société avec plus ou moins d’intérêt et de facilité. J’ai donc bien aimé toute cette idée de deux meilleures amies qui se brouillent. C’est fun et surtout, entre Liz et Jenna il y a toujours ce truc en plus.
Notamment dans le flashback que j’ai adoré, ou le saut de peinture que Liz se prend dans la figure, … Malgré cela, toute la partie autour de Tracy n’était pas vraiment passionnante alors c’est plutôt vers Jack qui cherche à supprimer l’emploi de Kenneth et de l’automatisé au travers d’un ordinateur qui va se retrouver à faire des fautes et donc Jack va comprendre qu’on ne peut pas tout automatisé, et que tout homme ne peut pas être remplacé (en gros, Kenneth est indispensable à NBC, c’est beau une chaîne qui tient autant à ses employés). Toute la partie avec le fameux ordinateur était marrante notamment quand les insultes que Jack sort vont se référées à des programmes de la chaîne. NBC a un pouvoir d’autodérision assez fort avec 30 Rock. Parfois ils laissent passer des trucs qui sont pas forcément super pour eux mais bon, 30 Rock est à prendre au second degré. L’épisode va également faire des références à Sex & The City, The Hunger Games ou encore Charlie Bit My Finger. 30 Rock est très bonne dans les références pop-culture-sque. Et j’adore ça. Bref, ainsi on se retrouve donc avec du bon, voire du très bon. Un épisode qui fait rire et ça c’est extra. Et petite mention aux parties de l’épisode tournées dans les rues de New York, je trouve ça toujours aussi charmant.
Note : 8/10. En bref, encore un très bon épisode de 30 Rock.