Prévision des ventes de biens immobiliers sur 2012.

L’année2011, selon information des Notaires de France, s’avère en matière de vente debiens anciens un excellent cru! En effet le record de Mai 2006 avec 837 000transactions sera très nettement dépassé.
 Il faut dire que les 880 000 ventes estimées,ont été en partie boostées par la suppression du prêt à taux zéro+ dès 2012.Dans cette perspective, les acquéreurs bénéficiant du PTZ+ n’avaient pasd’autre choix, pour conserver leur financement, et la capacité pour certains,d’acquérir leur bien, que de réaliser la vente au plus tard le 31 Décembre. Dece fait, les ventes accélérées sur 2011 participent au record de transactions,tout en pénalisant, en terme de nombre, celles qui sans réforme du PTZ+auraient dû se réaliser normalement dans les deux premiers mois de cettenouvelle année.
Une année compliquée…
Audelà de l’effet PTZ+ déjà précisé, il est maintenant acté, sans jeux de mots,qu’en 2012 le marché se heurtera à plusieurs difficultés parfaitement ciblées.On y retrouve l’augmentation prévisible des taux bancaires, la suppression dansl’ancien du PTZ+, la fin de la loi Scellier, la taxation sur les plus values,le tout dans une ambiance de crise économique et de propositions présidentielles.Deplus, les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, les agents immobiliersattendent prochainement les conclusions concernant la proposition de loi,visant à l’obligation de mentionner sur les biens proposés, le montant de leurshonoraires. Gageons, que les effets d’une telle mesure, si elle était retenue,ajouteraient un peu plus de confusion à une profession déjà en mal de repèreset perspectives sur 2012.
L’accès au prêt…
Lapierre angulaire des candidats à l’accession à la propriété, reste pour le plusgrand nombre, celle du financement. La fin de notre regretté triple A, même sielle était déjà anticipée par les marchés financiers, ne favorisera en rien lecoût du crédit, dont les taux devraient se voir augmentés graduellement surl’année, de l’ordre d’1%. Il est à noter, qu’au-delà d’une augmentationdes taux de 1%, il y aurait un important risque de surchauffe de l’activité. Eneffet, les prix du marché de l’immobilier, basés sur l’offre et la demande,n’auraient pas le temps suffisant pour se réguler, ce qui conduirait à unechute importante du nombre de ventes. Dece fait, nous pensons que la crise économique mondiale, amènera les banques,dans l’obligation de recentrer leur activité en France, à pratiquer des taux,certes en hausse, mais modérés, afin de conserver un potentiel de clientsuffisant. D’autrepart, il faudra compter sur l’attentisme de certains acheteurs, qui dansl’attente de l’élection présidentielle, seront en quête de nouvelles promessesdes candidats, pour favoriser l’accession à la propriété.Alors,sans être devin, il faudrait bien être naïf pour s’imaginer que ce nouvelenvironnement économique n’ait aucun impact sur le nombre d’acheteurs.D’autant, qu’il est déjà constaté dans le cadre des réservations, une baissesur le dernier trimestre 2011.
L’envie de devenirpropriétaire…
Enfait, la suppression des aides, type PTZ+ et la remontée des taux d’empruntsn’influeront pas sur le désir des acquéreurs d’accéder à la propriété, maisseulement sur le nombre de ceux qui le pourront encore. Certains spécialistesindiquent que pour compenser la suppression des aides et augmentation des taux,les acheteurs pour se trouver à nouveau en capacité d’acheter, pourraient lefaire à condition que les prix du marché baissent au minimum de 20%. Autantdire, que pour ceux là, de fortes chances laissent à penser qu’ils serontamenés à décaler dans le temps, leur projet…
Des ventes en recul…
Alors,bien difficile de prévoir l’activité sur l’année 2012, mais il apparait, selonles experts, qu’un  consensus  se  dégage  sur une baisse d’activité probable de l’ordre de -20% si l’augmentation des taux n’excède pas 1%. Sitel était le résultat, avec un volume encore conséquent de 700 à 740 000ventes, bon nombre de professionnels, en cette période trouble, signeraientpour ce résultat, les yeux fermés.