Lu sur Radio-Canada
Ainsi, Athènes serait en mesure de présenter cette entente lors du sommet européen prévu lundi prochain. « Nous sommes sur le point de conclure un accord, si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera sans doute ce week-end », a déclaré vendredi M. Rehn devant le 42e Forum économique mondial à Davos, en Suisse.
La Grèce pourrait s'entendre avec ses créanciers privés d'ici ce week-end sur la réduction d'environ 100 milliards d'euros de sa dette, a avancé le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
L'objectif de ces négociations est de ramener la dette grecque à 120 % de son produit intérieur brut (PIB) d'ici 2020, comme l'exige le Fonds monétaire international. Présentement, la dette de la Grèce est supérieure à 160 % du PIB grec.
Selon certaines sources, l'entente entre Athènes et ses créanciers privés, essentiellement des banques et des fonds d'investissement, viendrait plutôt réduire la dette du pays à 130 % de son PIB. Dans ce contexte, des gouvernements qui ont prêté à la Grèce devraient « renoncer à une partie de la dette grecque », a prévenu le président de l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, dans une interview parue vendredi dans le quotidien autrichien Standard.
En octobre dernier, les pays de la zone euro et les banques créancières de la Grèce s'étaient entendus pour effacer la moitié de la dette que détiennent ces institutions financières, soit quelque 206 milliards d'euros.
Toutefois, Athènes et ses créanciers privés ne sont toujours pas parvenus à convenir des modalités de la décote. Les discussions butent tout particulièrement sur le taux d'intérêt des nouvelles obligations qui seront consenties par la Grèce.
Faute d'accord avec ses créanciers privés, Athènes pourrait se retrouver en situation de défaut de paiement en mars.
P.-S. C'est encourageant…
Lo x