Ô SAISONS !
Ô saisons ! Ô châteaux de cendres
dont je n’ai pu défendre
contre le mauvais vent
le territoire nu,
moi qui fus si prompt à me rendre,
à lâcher, à descendre,
moi qui suis né perdant,
saisons, châteaux vaincus,
ô vraie vie portée disparue !
genoux à terre je vous demande
pardon, si je ne combats plus,
j’ai au moins dans mon cœur ému
et ma mémoire de pénitent,
votre poème retenu...
Henri Etienne Dayssol
2012