Ce long métrage historique revient sur la mystérieuse identité de William Shakespeare, l’un des plus célèbre dramaturges européen. Freud ou Dickens avaient déjà en leur temps échaffaudé des théories sur l’auteur d’Hamlet ou de Roméo et Juliette sans pour autant être en mesure de prouver leur hypothèse de façon irréfutable …
Emmercich présente sa version bien terne de Shakespeare : un acteur dépravé gouverné par la trinité femmes – argent – alcool, usurpateur d’identité, à l’affût de la gloire bien qu’il soit incapable d’écrire un traître mot. Car si l’acteur est encensé, c’est l’homme de l’ombre qui intéresse : le véritable auteur de Richard III serait le conte d’Oxford, Edward de Vere.
Le véritable Shakespeare serait donc pour Emmerich un auteur sacrifié au nom de son rang et de ses ambitions
Même s’il permet de passer un bon moment (quoique bien sûr la thèse d’Emmerich soit très discutable), il est parfois un peu difficile, surtout pendant la première heure, pour le spectateur de s’y retrouver dans les multiples retours en arrière et les différentes fonctions des personnages.