La septième vague est construit sur le même principe épistolaire. Trois semaines après leur dernier échange, Emmi se heurte à plusieurs messages de réponse automatique lorsqu’elle écrit à Léo “ATTENTION. ADRESSE MAIL MODIFIEE. LE DESTINATAIRE NE PEUT PLUS REGARDER CETTE BOITE. LES NOUVEAUX MESSAGES SERONT AUTOMATIQUEMENT EFFACES. LE MANAGER DU SYSTEME EST A VOTRE DISPOSITION POUR PLUS D’INFORMATIONS.”
Mais évidemment, Léo finit par répondre lui même aux courriels désespérés d’Emmi et leur histoire virtuelle reprend ses droits dans des circonstances un peu particulières : le couple d’Emmi est en crise tandis que Léo tente de s’accrocher à une vague histoire d’amour.
Peu à peu leur correspondance quasi quotidienne fait place à une nécessité quasi impérieuse de voir l’autre. Des rendez-vous se succèdent et renforcent leur passion avec toujours un peu d’intensité à chaque fois.
J’ai regretté les questions intéressantes que posait le premier tome quant à l’ambiguïté de leur relation. Là, en dehors d’une réflexion sur “l’illusion d’absolu” que peut devenir l’autre, je n’ai pas trouvé de pistes de réflexion semées par l’auteur, Daniel Glattauer.
J’ai donc été assez déçue par la lecture de cette suite… je n’ai pas été charmée par le style des mails, par la fréquence des mots en majuscules au sein des textes et par la fin que j’ai trouvée bien trop sirupeuse (voire mièvre) à mon goût : “Je ne peux que te souhaiter de te sentir comme moi, mon amour // Double l’intensité de ton ressenti, et tu sentiras à peu près comme je me sens, Emmi. // La moitié, multipliée par quatre, voilà comment je vais !”
Cette lecture était l’occasion de terminer le challenge amoureux de l’Irrégulière (catégorie histoire d’amour qui finit bien).