La galerie Gagosian a donné l’opportunité à Damien Hirst de répendre ses pointillés à travers le monde en simultané, dans le cadre de l’exposition The complete spot paintings (1986-2O11).
Ce Young British artiste, duquel vous connaissez sûrement son requin dans du formole, ses étagères de médicaments ou encore son crâne en cristal dont je fais état ici – avant de faire l’objet d’une exposition personnelle à la Tate Gallery prochainement, a réalisé des gros points couleur pastelle, disposés de manière parfois désordonnée mais astucieuse, sinon alignée, certainement à l’aide d’une machine industrielle (aucun coup de pinceau n’est visible à l’oeil nu) presque comme du papier peint.
Je ne voulais pas faire partie de ces followers, parce que face à des points, quand bien même de Damien Hirst, je prefère encore mieux ceux de Yayoi Kusama.
Et pourtant, ils ont de la contenance. Une contenance cinétique :
C’est fou que ce type puisse faire d’un procédé aussi simple de l’art et qu’ainsi, cela déplace des foules ou se vend à plusieurs millions de livres aux enchères. En réalité, c’est ce qui fait sa force, après avoir acquis la notoriété qui est la sienne aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, ces couleurs m’ont rappelé immédiatement l’évènement Mulberry de la précédente fashion week qui fut pas croyable pour son univers enfantin :
Photo courtesy of Mulberry
A cette occasion, Olivia Palermo, la garce de The city qui fait sa belle aujourdhui dans les défilés & qui est une icône de mode pour la plupart des jeunes filles de ce monde, portait ce haut absolument magnifique :
dont H&M a eu la bonne idée de s’inspirer pour ses dernières pièces, actuellement en magasin :
Ce thème, qui, à mon goût, n’a pas eu le rayonnement qu’ils aurait du avoir, se prolonge dans la prochaine campagne de la marque pour le printemps :