En 2007, travaillant à Londres, J’ai eu l’occasion de parcourir les travées du salon mondial de l’Internet situé au parc d’exposition à Earls court en tant que Webmaster.
J’ai assisté à plusieurs conférences sur les réseaux sociaux Web 2.0, et les dernières nouvelles modalités de partage et d’expression qu’offrait la grande toile.
Une conférence avait attiré mon attention. Centrés sur la relation “développement durable et IT”, les échanges démontraient que les nouvelles technologies ne pouvaient être écartées des problèmes environnementaux. (empreinte écologique et efficacité énergétique).
Quelles sont les avancées palpables aujourd’hui?
- L’efficacité énergétique
L’ensemble des grandes entreprises digitales ont accentué leurs efforts “green” autour des modules de consommation d’énergie.
En plus du gain financier et de la limitation des émissions de gaz à effet de serre, les entreprises IT proposent de nouveaux modèles / programmes pour favoriser les initiatives privées et publiques afin de transposer leurs activités vers un développement plus responsable et durable.
L’exemple:
L’organisation Climate Savers a été co développée par des entreprises de haute technologie comme Dell, EDS Google HP Intel Lenovo and Microsoft (et autres) avec les soutiens de Pacific Gas & Electric et WWF dans le but de réduire la consommation d’énergie des ordinateurs de 50% d’ici 2010.
Les entreprises IT veulent changer en terme de responsabilité citoyenne et sociale. Ceci passe aussi par un travail sur le cycle de vie du produit.
- Les déchets électroniques; E wastes
Les industries montrent des progrès, mais on est encore loin d’un produit IT vert.
Greenpeace, lors du salon international Cebit à Hanovre en Allemagne, a dévoilé son étude “Searchin for greener electronics” sur 37 produits IT déclarés écologiquement friendly par 14 companies. Les notes données oscillent autour de 5 et - sur un barème allant de 0 à 10.
Les points d’études sont:
- energy efficiency
- use of hazardous materials
- product lifecycle
- innovation / marketing
« Les fabricants prennent de plus en plus au sérieux les impacts sur l’environnement de leurs produits, mais ils ont encore un long chemin à faire », commente Yannick Vicaire chargé de la campagne Toxiques de Greenpeace. Source ZDnet
L’étude est téléchargeable ici.