Titre: Aux états-unis d’Afrique
Édition: Chiheb éditions
Quatrième de couverture : “La Fédération des Etats-Unis d’Afrique prospère avec ses centres boursiers, ses mégalopoles, ses savants et ses artistes réputés, indifférente au sort des millions de réfugiés de la sanglante et désolée Euramérique qui se pressent à ses frontières ou viennent s’échouer sur les plages d’Alger et de Djerba. Le chemin vers cette terre promise africaine, Maya l’a déjà emprunté, il y a bien longtemps. Elle a été arrachée à la misère et à la faim par un homme providentiel, Docteur Papa, alors en mission humanitaire en Normandie. Il l’adopte et l’emmène à Asmara, en Erythrée.Mais à présent Maya doit partir, retrouver l’Europe et ses maux, se rapprocher des siens. Elle entame un long et douloureux périple vers les terres sombres et misérables qui l’ont vu naître.”
Imaginez que le monde soit à l’envers. Comme le dit la quatrième de couverture, dans ce roman on accourt sur les ports d’Alger et de Djerba, venus d’Euramerique, par barques et felouques, remplis de caucasiens à la peau pâle comme un linceul, fuyant la famine et la maladie, les dictatures et les guerres inter-ethniques. L’histoire du monde est inversée. L’originalité de l’œuvre réside ici. L’intrigue est assez banale, trop même.
Le ton de l’auteur, est plus celui d’un poètes que celui d’un dramaturge. L’histoire de ce roman n’est sa composante la plus importante. Le style presque en vers le rend très plaisant, bien rythmé.
Mais les mécanismes de narration m’ont été très compliqués. Le narratrice parle à la deuxième personne en s’adressant à elle même. J’ai mis du temps à comprendre cela, et j’ai dû pour ça relire certains passages, notamment au début.
Enfin, un dernier détail concernant l’éditeur algérien de Chiheb éditions, c’est la mauvaise qualité du papier et du livre. Les pages sont épaisses, dures comme du carton, le livre est lourd malgré à peine 200 pages.
Cette lecture entre dans le cadre du challenge Tour du monde organsiné par Livresque
Pays N° 25 Djibouti.