photo: Patrick Lecouffe
envoyé par Rimbowarrior
"J'entends, j'entends
Passer le Temps
Le Temps muet, aveugle et sourd
Un roulement sur un tambour
Une fontaine sur la place
Les aboiements d'un chien perdu
Le Temps passe...
Et ne revient plus!
Et ne revient plus!
J'entends, j'entends
Passer le Temps
Comme il va vite et comme il court!
Déjà le soleil tourne court
Et ma fenêtre sur l'impasse
S'assombrit du soir revenu...
Le Temps passe...
Et ne revient plus!
Et ne revient plus!
J'entends, j'entends
Passer le Temps
Dans la prison, dans le couvent
Partout sur la rose des vents
J'entends qu'au loin c'est marée basse
Et bientôt j'entendrai le flux...
Le Temps passe...
Et ne revient plus!
Et ne revient plus!
J'entends, j'entends
Passer le Temps
Mon pas léger, mon coeur battant
C'était hier, adieu printemps!
Et vole en éclats cette glace
Où je crois voir un inconnu
Le Temps passe...
Et ne revient plus!
Et ne revient plus!
J'entends, j'entends
Passer le Temps
Le Temps muet, aveugle et sourd
Un roulement sur un tambour
Une fontaine sur la place
Les aboiements d'un chien perdu
Le Temps passe...
Et ne revient plus!
Et ne revient plus!"
Paroles: Jean-Roger Caussimon- musique Léo Ferré
proposé par Sakado44
Un bois flotté du front de mer nazairien a inspiré à Ambre ce poème:
Bois flotté
"Comme une vraie envie
De me laisser bercer
Par les vagues de l’oubli
Et simplement flotter.
Comme un fort besoin
De m’arracher aux liens,
De m’en aller bien loin
Et ne plus penser à rien.
Comme un doux rêve
De voyager longtemps
Sans but fixé ni argent
En quête d’une trêve.
Et, enfin, m’abandonner
Sur une grève, le sable.
Immobile et immuable
Semblable au bois flotté"
AMBre
Le 25 janvier 2012
l'univers de AMBRE
photo: Patrick Lecouffe