Milliards retournés aux actionnaires sous forme de dividendes depuis 10 ans
AT&T (T-N): 10,4 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 5,8%
Exxon Mobil (XOM-N): 9 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 2,2%
General Electric (GE-N): 7,2 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 3,6%
Pfizer (PFE-N): 6,7 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 4,1%
Chevron (CVX-N): 6,5 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 3,0%
Microsoft (MSFT-Q): 6,0 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 2,7%
Verizon Communications (VZ-N): 5,7 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 5,3%
Philip Morris International (PM-N): 5,3 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 4,2%
Johnson & Johnson (JNJ-N): 3,3 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 3,5%
Procter & Gamble (PG-N): 3,1 milliards
Rendement du dividende fonction du cours actuel: 3,3%
Ne reste qu’à savoir si le passé sera garant de l’avenir. Plusieurs de ces sociétés sont aux prises avec des défis importants pour conserver leur part de marché respective. Pfizer, par exemple, perd l’exclusivité de certains brevets au profit des fabricants génériques. Microsoft doit propulser son Windows Phone dans la lutte que se livrent Apple (iOS) et Google (Android). Johnson & Johnson voit sa réputation entachée de par les problèmes de qualité répertoriés dans sa filiale McNeil. Le fabricant de tabac Philip Morris doit quant à lui estimer qu’une partie de ses profits pourraient s’envoler en fumée, ses clients écrasant désormais la cigarette dans l’optique d’améliorer leur santé.
Néanmoins, chacune de ces entreprises génèrent des flux de trésorerie constants qui pourraient mener à d’éventuels rachats d’actions ou à de nouvelles hausses de dividendes. D’ailleurs, le Dow Jones Indexes prévoit que les 30 membres du dit indice distribueront une somme d’environ 105 milliards de $US à leurs actionnaires en 2012, ce qui représente 38% de tous les dividendes versés par les entreprises américaines. Selon cette même étude, la plupart des Blue Chip mentionnés pourraient hausser leurs distributions annuelles de 12,3%, propulsant d’autant le rendement obtenu du dividende sur le prix d’achat du titre.
Dans une optique de diversification, et avec l’objectif de défendre son portefeuille boursier, l’investisseur autonome devrait s’assurer de récolter quelques dividendes au passage. En plus de générer un revenu annuel plus élevé que les taux d’intérêts offerts sur les certificats de placements garantis, ces dividendes servent souvent de «refuge mental» lorsque la tourmente s’empare des marchés boursiers.
DOMINIQUE LAMY
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