Je suis née d’un père commerçant et d’une mère institutrice et j’adore l’informatique (je suis actuellement en train de suivre un Msc en Engineerie Logiciel).
J’ai travaille dans plusieurs entreprises, mais je ne me suis jamais senti a ma place. tantôt j’estimais que j’avais des chefs incapables, tantôt ils était inhumains. Par contre j’ai toujours fortement apprécié ce que je faisais (a l’exception de petites choses, mais bon…).
J’ai toujours estime, en plus de pas me sentir a ma place, que je vendais mes compétences en échange d’une rémunération et des conditions convenues, comme un consultant, plutôt qu’un employé traditionnel. Bien sur cette façon de penser entraine un certain esprit d’indépendance, vis a vis de l’entreprise et de sa hiérarchie. C’est ainsi que j’ai toujours estime qu’un chef, une entreprise n’a pas droit de vie ou de mort sur moi. Tant que l’entreprise remplis sa part du contrat, je remplis les miennes, pas dans la mesure du possible, mais au delà, afin de rester compétitif.
Depuis mon enfance, je me suis toujours vue entrain de diriger plutôt qu’être dirige, posséder une entreprise plutôt qu’être possédé par elle. Est ce un signe d’une disposition naturelle a l’entreprenariat ? Non, je ne pense pas, car, mon père possédant son propre commerce, il est évident que c’est le seul modèle qui pouvait influencer mes rêves d’enfants.
J’ai appris très tôt le commerce. A neuf ans, mon père me montât un comptoir dans son magasin, en face de lui, afin de m’observer. Il me mit des articles pour que je les vende au détail. Chaque client qui désirait une pièce d’un article était systématiquement envoyé chez moi, et je devais assurer. A la fin de la journée, les comptes. Et gare a mes fesses si les comptes n’étaient pas justes. Il faut avouer que « comptes » est un grand mot, disons, que les quantités d’articles vendus devrait correspondre a la somme d’argent dans ma petite caisse et a mon stock. Et je vous assure, c’était aussi passionnant que regarder un navet a la télé, J’aurai préféré passer mon temps a lire et a jouer avec mes amis. Mais c’était une bonne expérience malgré tout (merci Papa).
Au fur à mesure que je travaillais dans les entreprises en tant qu’employé, plus le désir de posséder ma propre entreprise, grandissait. Mais j’estimais n’avoir ni les moyens, ni les qualités nécessaires pour y réussir. Puis j’ai décidé de sauter le pas. Apres tout, qui ne risque rien n’a rien. Et de plus ce pourrait être une belle ou mauvaise expérience, mais ca sera toujours une expérience.
Je me dis que j’ai peut être des dispositions entrepreneuriales, mais que la réalité de l’entreprenariat est au delà de mes compétences (ou pas). Aussi je me suis décidé à tenir un journal de bord de cette aventure. Ainsi quand je serai a la tête d’une entreprise hyper fructueuse, ou au fin fond d’un gouffre, ce journal me dira, du moins me rappellera comment j’y sui arrive et si il aide d’autre que moi, ce serait encore une bonne chose.
Souhaitez-moi bonne chance