The Good Wife: 2.11 Two Courts
Après une belle série d’épisode sortant de l’ordinaire, The Good Wife revient enfin à un schéma plus classique avec procès, enquête et tractations entre défense et accusation. Pas de chance, pour le coup, l’affaire du jour n’était pas totalement convaincante. Déjà, elle manquait pas mal de consistance en ce qui concerne le cœur de l’affaire elle-même. J’ai d’ailleurs à peine compris de quoi il s’agissait. Le conflit de Will avec le juge censé venir pimenter les choses était par ailleurs plus ridicule qu’autre chose. Si au moins c’était allé plus loin. Même constat pour le « sorcier » censé deviner les sentiments des jurés. Je ne vois pas bien en quoi c’était nécessaire. Ça a même gâché la surprise du verdict final qu’on devine vite en défaveur de la défense vu l’assurance suspecte du « sorcier » et la rapidité du déroulement du procès.
Malgré cette affaire pas franchement réussie, l’épisode reste sauvé par des intrigues périphériques toujours des plus passionnantes. A commencer par le contentieux entre Will et Diane. Alors
qu’on s’attendait à une vraie guerre entre ces deux-là, l’épisode nous prend à contre pied et va finalement à nouveau les allier. Si j’aurais préféré que la réconciliation ne se fasse pas aussi
rapidement, elle fait tout de même sens à la lumière des révélations de Kalinda sur Bond. Celui-ci devient donc l’ennemi commun des deux associés. Au fond, rien de surprenant là-dedans, le
personnage n’ayant jamais été très net et la série n’ayant pas fait grand-chose pour le rendre attachant. Le jeu d’échecs qui se met en place entre lui, Diane et Will n’en demeure pas moins
passionnant. Les faux-semblants avant alliance de Will et Diane étaient ainsi des moments d’une grande classe et subtilité grâce à une alchimie entre Charles et Baranski toujours divine. C’était
de plus très bien vu d’intégrer Kalinda au tout pour apporter la révélation à l’origine du tournant de l’intrigue. Ça a enfin donné un intérêt à son conflit avec Blake, raison pour laquelle elle
a rapporté ses découvertes à Will.
En parallèle, la campagne de Peter a retrouvé sa légèreté si agréable avec le retour d’Eli. C’était d’autant plus drôle grâce à son temporaire conflit avec Jackie, causé par le passage d’un politique républicain proche de la grand-mère pour lui permettre de garder un œil sur la campagne. La combinaison entre sérieux et décalé dans cette histoire rendait le tout très sympathique. Là encore, on a avait sinon aussi une partie d’échecs génialement remportée par Eli grâce à l’aide d’Alicia. La manœuvre, sans en faire des caisses, aide ainsi à renforcer quelque peu une amitié.
En conclusion, un épisode correct grâce à quelques surprises livrées par la guerre du cabinet et un sympathique duo Eli/Jackie. La partie judicaire en revanche ne restera définitivement pas dans les annales.