« Si nous voulons aider notre peuple, c’est par l’éducation parce qu’une personne instruite souffrira moins qu’une personne illettrée. L’éducation est la clé de l’autonomie, particulièrement pour la génération montante »
Ces paroles, c’est Mgr Charles Kasonde, récemment nommé évêque du diocèse de Solwezi (80 000 catholiques) en Zambie qui les formule en des termes imprégnés d’espérance.
L’homme de foi ne nie pas par ailleurs la difficulté de sa mission mais affirme « nous, prêtres, nous avons un esprit missionnaire et nous sommes prêts à être envoyés n’importe où et à recevoir n’importe quelle charge ; pour nous il ne s’agit pas d’une promotion, c’est une nomination à laquelle nous répondons “oui” gratuitement et nous avançons. C’est pourquoi je compte sur la grâce de Dieu pour m’aider à mener à bien mes activités avec le soutien des chrétiens, de mes frères prêtres, diacres, évêques et avec toute la fraternité qui est au sein de l’Eglise ».
En Zambie, la majeure partie de la population gagne cinquante centimes par jour, en-dessous du seuil de pauvreté fixé à un dollar néanmoins Mgr Kasonde ne tarit pas d’éloges « la Zambie est un beau pays, pacifique. Peut-être que les médias veulent donner cette image de la Zambie mais la Zambie ne se réduit pas à la pauvreté, au sida ou à la corruption. Nous avons ces problèmes bien sûr, mais lorsqu’on se promène, on voit des Zambiens riches et des Zambiens pauvres, ils sont joyeux et compétents dans ce qu’ils font. Les Zambiens sont des personnes modérées et tout cela fait un beau mélange. Si l’on met tant l’accent sur le sida, la pauvreté et la corruption, c’est parce que beaucoup de Zambiens y sont opposés. »
« La Zambie est très riche en ressources minérales et naturelles. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un dirigeant qui soit capable d’interpréter les signes des temps ; un dirigeant capable de mourir un peu pour son peuple, un dirigeant sincère et honnête. »
N’oubliez pas que vous pouvez brûler un cierge à Notre-Dame de Fatima à l’intention des chrétiens d’Afrique.