Genre: plaisir coupable disneyen.
Durée: 1h14.
Année:1995.
L'histoire: Max Dingo est fou amoureux de sa camarade de classe Roxanne. Pour lui montrer ses sentiments, il va s'aider de ses amis PJ Hibulaire et Bobby pour monter un show et se déguiser en Power Line, chanteur du moment. Ils finissent par être convoqués par le proviseur, qui n'hésite pas à appeler Dingo. Plus inquiet que jamais, Dingo emmène de force Max pour un voyage improbable...
La critique de Borat
Il y a de très mauvais Disney (les pires? Indéniablement Hercule, Kuzco et La ferme se rebelle), des direct to DVD en pagaille (des tonnes de suites de grands classiques, qui auraient préféré être tranquilles), des moyens (Oliver et compagnie par exemple) et évidemment de grands chefs d'oeuvres (dont une bonne partie est présente sur ce blog).
On ne peut pas dire que Dingo et Max, datant de 1995, est un chef d'oeuvre, ni un Disney moyen. Mais ce film de Kevin Lima me paraît sympathique comparé à d'autres, totalement surestimés. Je pense notamment à Mulan.
Un Disney oublié au possible est la suite de la sympathique série La bande à Dingo, gardant les mêmes personnages (soit Dingo, Max, Pat et PJ).
C'est d'ailleurs probablement pour cette raison, qu'il n'est pas considéré comme un classique. Dingo et Max se révèle divertissant et s'amuse avec ses personnages principaux. Dingo est beaucoup trop borné et inquiet, alors que Max est rebelle et souvent méchant avec son père.
Ces deux êtres, que tout oppose et pourtant parents, vont apprendre à s'apprivoiser avec ce voyage. Le scénario n'est pas monumental, mais on s'attache au duo de choc.
On peut repprocher tout de même un côté lourdingue, avec Pat montrant son énorme camping, en raison de la présence du yéti (fallait oser!) ou encore le coup de la cascade digne des plus improbables suspense. L'animation est convenable. Mais comme je l'ai dit, ce métrage m'est sympathique, bien qu'oubliable et non incontournable. D'ailleurs, ma note sera assez gentille.
Mais je préfère ça que de me retaper un Hercule ! A noter que lors de sa sortie en salles, le film était précédé du célèbre court Mickey perd la tête, où la célèbre souris se retrouvait dans le corps de Pat et vice versa.
Un Disney sympathique, mais oublié.
Note:13/20