Le groupe des Marins d'Iroise est né en 1992 très exactement, lors d'une première fête brestoise des « Vieux Gréements », devenue fameuse et incontournable au fil
des différentes éditions. Pour continuer le voyage, ces gars de Brest, anciens de l'arsenal pour beaucoup, au pied marin pour tous, font revivre une tradition qui n'a rien de
passéiste.
C'est d'ailleurs Christophe Miossec, le plus brestois des artistes de la chanson française qui est aujourd'hui le parrain des MARINS D'IROISE.
L'album est réalisé par Jon Kelly, producteur de McCartney ou Kate Bush, et du très remarqué Bretonne de Nolwenn. Parmi les titres sur l'album : « Santiano », «
Amsterdam », « Allons à Messine », « Le 31 du Mois d'Aout », « My Bonnie Lies Over The Ocean » ou encore « Jean François de Nantes »
AMSTERDAM. PAROLES
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
SANTIANO. PAROLES
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseauHisse et ho, Santiano
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux
Je suis fier d'y être matelot
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hisse et ho, Santiano
D'y penser j'avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco
On prétend que là-bas l'argent coule à flots
Hisse et ho, Santiano
On trouve l'or au fond des ruisseaux
J'en ramènerai plusieurs lingots
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco