Pilot
Saison 1, Episode 1
Diffusion vo: FOX – 25 janvier 2012
Jack is back, mais pas en agent du contre terrorisme. Ce coup-ci, il est Martin, le père d’un enfant autiste qui a le don de prédire l’avenir.
C’est le grand retour de Kiefer Sutherland sur FOX mais pas en temps que l’invulnérable Jack Bauer. Il est ici un simple père, jonglant de petits boulots en petits boulots tout en s’occupant comme il peut de son fils autiste. Bon, ce n’est pas pour autant qu’il va en oublier les fondamentaux puisqu’il va quand même nous déjouer une attaque terroriste. On ne se défait pas de ces hobbies aussi facilement ^^
Ce pilote, d’une durée rallongée à 49 minutes, se présente finalement comme un puzzle géant. Les différentes pièces vont nous être présentés successivement avec des détails apparament insignifiants. Puis lentement, tout va prendre son sens, chaque chose se liant avec les autres pour dévoiler une première réponse satisfaisante avant de nous livrer une seconde réponse encore plus satisfaisante. Il y a eu un véritable travail d’effectuer dans la mise en place des différntes pièces du puzzle et la façon dont elles devaient s’imbriquer entre elles. Et tout cet effort scénaristique est parfaitement soutenu par un montage sans faille qui ne laisse quasiment jamais deviner à l’avance tous les liens unissant les différents protagonistes. Et c’est ce qui me fait peur pour la suite de la série. Le rythme de tournage risque de provoquer une plus grande simplicité des intrigues et surtout un ensemble moins soigné, moins peaufiné et des liens se devinant trop vite car trop simplistes et trop vite exposés au téléspectateur.
La série veut donc se baser sur l’idée que les autistes perçoivent de manière différente notre monde. La série va alors nous expliquer ce qu’ils perçoivent et va pousser le concept très loin. Les enfants sont capables de percevoir les liens unissant les choses et ainsi ont accès à la toile de la vie passée, présente et future. C’est un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas. Dès lors, le pilote s’attache à nous présenter ce concept et à tenter de le crédibiliser par l’intrigue et l’action délivrée en plus d’un petit rapide passage « scientifique » à l’institut Tesla, c’est à dire la maison du gars joué par Danny Glover.
Et l’ensemble prend bien. Le rythme s’avère bon (même si le début est assez lent, ne voyant pas trop où ils voulaient en venir avec la présentation de tous ces personnages vivant aux quatres coins du monde), l’intrigue est intelligente et se dévoile juste comme il faut quand il faut et au final, ce pilote délivre tout ce qu’on attend d’un pilote: le concept est posé, les personnages sont posés et la direction est annoncée. Chaque semaine, Martin va interagir sans savoir comment sur des vies, simplement en suivant les indications de son fils. Il suffit de revoir comment il déjoue l’attentat terroriste au Moyen Orient: simplement en oubliant un téléphone perdu sur une valise. L’effet domino est alors excellent à suivre (mention spéciale à la japonaise et son gros collier Barbie ^^) et lorsque l’on voit comment tous les personnages sans rapport se lient les uns aux autres, bah, moi, ça m’a plu.
J’ai aussi fortement apprécié le jeu de Kiefer Sutherland, tout simplement parfait dans ce rôle. Il joue très juste et on ressent ces émotions à la perfection. Il est en plus soutenu par un gamin impécable lui aussi. Dommage que la femme des services sociaux soit moins au niveau, surtout qu’elle semble partie pour rester dans le sillage de Martin et de l’enfant.
Bref, 9/10
Un pilote vraiment enthousiasmant. Je ne mets pas 10 simplement parce que le pilote est un poil lent à démarrer et aussi surtout parce que j’ai du mal à voir la série maintenir ce niveau durant toute sa saison et surtout, je crains un rapide effet de répétition. J’espère que la suite me donnera tort parce que j’ai encore envie de voir Kiefer toucher pleins de trucs sauf mon tralala. Non, non, Kiefer, don’t touch my tralala please.