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Questions et reponses des candidats sur la protection des quinconces

Publié le 05 mars 2008 par Jean-Robert Bos

LES QUESTIONS DU PRESIDENT AU NOM DE L'ASSOCIATION:

Dans quelques jours, nous allons élire le nouveau conseil municipal d’Andernos. Certes notre association est apolitique et ne donne aucune consigne, mais comme à chaque échéance depuis ses origines, elle a demandé leurs intentions aux candidats. Voici ce nous leur avons écrit :

« Dans quelle mesure vous engagez-vous :

- à protéger l'intégralité des Quinconces St-Brice de toute construction et de tout aménagement pouvant altérer le caractère naturel du site ?
- à demander l'intégration des parcelles communales qui en sont actuellement exclues dans le périmètre d'application de la Convention de gestion signée avec la commune d'Arès et le Conservatoire du littoral ?
- à démanteler les bassins de décantation des vases, qui ont perturbé l'équilibre écologique d'une importante zone humide ? »

Vous pourrez lire ci-dessous les réponses, en intégralité, sans commentaire, dans l'ordre de leur réception.

Cordialement.

Le Président

Maurice Soubirou

LES REPONSES DES TROIS LISTES :

Philippe BACONNET

« Monsieur,

À la suite de notre dernier entretien, lors de la réunion du Betey Environnement, j’ai fait paraître la position de notre liste dans les diverses parutions journalistiques.

Nous répondons favorablement à vos deux premières questions concernant la protection des Quinconces et l’intégration des parcelles dans la convention de gestion.

Cependant nous sommes favorables à la construction dans la continuité de la RPA du Coulin d’une résidence médicalisée pour Personnes âgées et handicapées.

Concernant le démantèlement des bassins de décantation des vases nous lancerons une étude précise sur l’efficacité de la décantation pour juger et prendre la bonne décision. »

Philippe PÉRUSAT

« Monsieur le Président,

En réponse à votre courrier du 16 courant et à notre entretien du 20 suivant en présence de Mme Marie-Hélène Ricquier, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance que par courrier en date du 27 novembre dernier notre ville a confirmé à Monsieur le président du conservatoire du littoral qu'elle ne serait pas opposée à entreprendre des négociations en vue de la cession à titre onéreux à cet organisme de la propriété communale acquise en 1982 du lieu dit "Forêt du Coulin et réservoirs artificiels des Quinconces".

Également que par réponse du 14 décembre, et sous la signature de son directeur, le conservatoire du littoral précisait "si l'acquisition de terrains communaux demeure l'exception pour le conservatoire, je perçois, à l'étude du dossier que m'a fourni Madame Rolland, l'intérêt d'entrer en négociation avec vous. L'esprit de nos précédentes discussions mérite donc qu'on y travaille plus avant." Dans ces conditions et sous réserve que le prix soit raisonnable pour les parties, la vente desdits terrains serait favorablement envisagée.

S'agissant des bassins de décantation.

Considérant leur utilité pour les opérations de désenvasement de notre littoral, considérant que le schéma de mise en valeur de la mer validé en 2004 en a confirmé la légalité, également confirmée par les juridictions, il ne nous paraît pas de l'intérêt supérieur de la ville de les supprimer. »

Joël CONFOULAN et Jean-Robert BOS

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les administrateurs, Mesdames et Messieurs les adhérents,

Comme tous les Andernosiens, l'ensemble de nos colistiers sont attachés au site des Quinconces, emblème naturel de notre commune.

Il n'est pas de circonstance. Membre de votre association depuis le tout début, j'ai commencé à combattre les projets exogènes de Monsieur Philippe Pérusat au cœur du conseil municipal, comme vous, Monsieur le Président, avez eu le courage de le faire en 1995. J'ai ensuite participé, sans ambiguïté, aux réactions et propositions qui, à chaque fois, s'imposaient.

Nous considérons que, pour les Quinconces, votre association et son objet sont indissociables de l'action communale et de ses projets. Ces deux entités doivent être en symbiose parfaite pour une seule idée : la sauvegarde de ce site.

De ce fait, si un candidat et son équipe s'engagent pour respecter vos exigences contribuant à cet objectif, ils devraient être soutenus par votre association !

L'association de la Sauvegarde des Quinconces existe parce que le conseil municipal allait dénaturer un site exceptionnel. Nous nous rendons compte, depuis sa création, que l'actuelle majorité ne tient absolument pas compte de vos préoccupations. Au contraire : les bassins de décantation, la dégradation de la dune et la disparition des pins majestueux, le maintien des 10 hectares constructibles et le projet de maison médicalisée démontrent cette déconsidération manifeste de votre action.

Nous nous engageons publiquement :

  • À protéger l’intégralité des Quinconces St-Brice de toute construction et de tout aménagement pouvant altérer le caractère naturel du site. Pour ce faire, un nouveau PADD mis en place par notre équipe définira un périmètre de protection naturelle réintégrant les 10 hectares dits du "Coulin" et classera dans le PLU tout le site en zone inconstructible, à l'exception d'un petit édifice type "maison de l'éclusier" comme au Domaine de Certes, pouvant servir à un refuge de gardien, de toilettes publiques, poste de secours, etc.

  • À demander l’intégration des parcelles communales actuellement exclues du périmètre d’application de la Convention de gestion signée avec la commune d’Arès et le Conservatoire du littoral. Si une vente devait s'opérer, le prix serait à ajuster aux réelles possibilités du Conservatoire du Littoral, voire céder. Mais la Commune et l'association des Quinconces conjointes doivent conserver le pouvoir majoritaire de toutes décisions sur l'avenir du site. On ne peut connaître ni maîtriser les futures options politiques de l'État...

  • À démanteler les bassins de décantation des vases, qui ont perturbé l’équilibre écologique du secteur par la destruction d’une importante zone humide. Toutefois, le coût de la remise en l'état doit être étudié. Une solution permettant de réactiver l'écosystème sans continuer à trop engager les finances communales déjà fortement sollicitées pour une infrastructure inopérante, devra être trouvée en concertation. »


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