« La Hongrie,évidemment. L'Italie ? On pouvait s'y attendre mais la France… Un grouped'experts de haut niveau chargés par la Commission européenne d’analyser lesconditions d’exercice du pluralisme dans les médias en Europe épingle pourtantces trois pays, mardi 24 janvier…» Voilà comment débute un article paru sur le site dujournal Le Monde.La Hongrie, L'Italie et la France sont donc dansle collimateur du groupe d’experts chargés de veiller au respect du pluralismeet de l’indépendance dans les médias. La Hongrie ? On comprend que lesdécisions de Viktor Orban soient condamnées sévèrement. L’Italie ? Lemonopole quasi total de Berlusconi sur les chaînes de télévision pose un grosproblème de pluralisme. La France ? Classée 37e sur 179 payspar Reporters sans frontières ! on reproche augouvernement français sa chasse aux sources des journalistes et la nominationdes présidents des chaînes publiques par le président de la République. Il s’agitlà d’une régression qui contraste avec les avancées attendues des progrèstechnologiques. La loi Hadopi, par exemple, contribue à cette régression desespaces de liberté et d’échange. François Hollande veut fort heureusement revoirtout le système et rendre leur indépendance aux médias.On ne peut que déplorer ce classement lamentablepour une démocratie comme la nôtre. Que la presse, quelle que soit sa forme,soit sous la surveillance des espions de l’Elysée est indigne de notre pays etde son histoire. Il appartient à chaque citoyen d’en être conscient et d’agirpour que cela change.
Lors du meeting du Bourget ni TF1 ni France 2 n'étaient là. (photo JCH)