J’ai l’impression de n’avoir acheté aucun album en 2011. Ce n’est d’ailleurs pas une impression : le streaming et les critiques que fait la presse musicale m’en dégoûtent parfois. C’est simple, j’ai parfois l’impression de ne plus être dans le coup sur le plan musical. Est-ce que je me sens l’énergie d’acheter le dernier Rihanna, même si je n’ai jamais apprécié l’auto-tune ? Ou le dernier Coldplay, parce que merde, Coldplay, ça se respecte ? Je préfère encore explorer la bibliothèque de vinyles de mon parrain et passer mes samedis soirs dans des rodas.
Comme je le disais récemment, je ne m’intéresse plus à la musique que l’on crée actuellement (pourquoi la musique de d’jeunes) parce que, selon moi, ce n’est pas ce que retiendra la mémoire collective dans cent, voire deux cents ans (pourquoi on parlera…). Je sais que c’est arbitraire, mais je ne retiendrai de l’année 2011 que le triomphe de Metronomy et d’OrelSan, ainsi que la mort d’Amy Winehouse. Vous me direz, c’est déjà pas mal, mais admettez tout de même que ça fait léger. Autre fait notable en 2011 : bien que je sois Bretonne de naissance et que j’aie quand même vécu 4 ans à Rennes, je ne suis toujours pas allée aux Transmusicales. Enfin, il paraît que ce n’était pas terrible, cette année…
Donc en attendant l’année 2012 un peu anxiogène qui se profile, voici comment je conclurai 2011 :
Amy, we miss you so much

C’est donc un disque de reprises qu’Amy Winehouse a enregistrées à différents stades de sa carrière. De The girl from Ipanema enregistré à tout juste 18 ans à A song for you de Donny Hathaway en 2009, ces petits trésors cachés nous feront encore regretter longtemps la disparition de la diva. Même si les derniers morceaux qu’elle a enregistrés montre une chanteuse en bout de course, l’ombre de la petite gamine qui est venue approcher son premier producteur planera à tout jamais sur ce troisième album que l’on espérait composé d’inédits.
D’ailleurs, les Inrocks en parlent très bien.
Izia, the brigde

Black Keys, sensation de fin d’année

Voici donc ma dernière revue de presse un peu improbable pour 2011. En espérant que les choses dont je vous ai parlées traversent la faille du 31 décembre…