Cette semaine, je déménage. C'est une révolution dans ma vie tant j'étais habitué à mon actuel "chez moi". Ce petit changement en laisse-t-il augurer de plus grands dans les mois qui viennent ? J'ai l'intuition que ce sera le cas, que 2012 sera une année de bouleversements, en tout cas pour moi (et pour la France, j'espère...). Les Mayas ne nous ont-ils pas prédit une fin de cycle en décembre prochain ?
Quoi qu'il en soit, la première conséquence de mon déménagement, c'est que je risque de n'avoir ni le temps ni la capacité technique (cela dépendra de mon fournisseur d'accès) de vous proposer autant d'articles que d'habitude dans les semaines qui viennent. Je vous pris de m'en excuser.
Pour vous faire patienter, je vous propose un billet sur quelques chansons parlant justement de changement.
La première est l’œuvre d'un musicien de jazz norvégien que j'apprécie beaucoup, Bugge Wesseltoft. Je l'ai vu en concert voilà une dizaine d'années au festival Jazz à Vienne, dans le magnifique théâtre antique de cette petit ville de l'Isère. C'était une nuit "jazz électronique" avec également Nils Petter Molvaer et Erik Truffaz, une belle affiche. Je garde un souvenir ému de ce qui était mon premier concert dans ce lieu magique
J'aime cet artiste un peu décalé, et particulièrement ce morceau, Change !
Partons en Angleterre avec un groupe de pop-rock très sympa, Keane, proposant une musique très britannique. Everybody's changing est une belle ballade, figurant sur le premier album du groupe, Hopes and Fears, sorti en 2004.
Poursuivons avec une autre ballade, mais remontons 14 ans en arrière, avec le groupe allemand de hard-rock, Scorpions et leur fameux Wind of Change. C'est un des innombrables slows de cette formation que j'ai vu en live à Montpellier en novembre dernier. Je ne suis pas particulièrement fan de cette chanson, mais un vent de changement ne peut pas être mauvais...
Je terminerai cette sélection anglophone avec un artiste indémodable. Comme les grands vins, David Bowie se bonifie avec le temps, qui n'a d'ailleurs pas de prise sur lui. Je ne l'ai jamais vu en concert, à mon grand regret.
Changes a juste mon âge, 40 ans. Les paroles sont souvent considérées comme un manifeste sur sa personnalité caméléon, son ambiguïté sexuelle, et ses changements permanents d'univers et de styles musicauxl, notamment dans les 70's.
Mais je vous propose une interprétation plus récente, à l'Olympie, en 2002.
En choisissant ces chansons, je me suis rendu compte d'une chose assez intéressante. Si la plupart des morceaux anglophones prônent le changement, ou constate son caractère inexorable, les chansons francophones mettent plutôt en exergue le non-changement.
Je vous en ai trouvé trois qui sont assez parlantes. La première date aussi de 1971, mais pas tout à fait dans le même style que Bowie. Il s'agit d'un groupe d'enfants issus d'une chorale, Les Poppys. Non, non rien n'a changé, leur plus gros succès, leur vaudra un disque d'or en France et aux Pays-Bas.
L'artiste suivant n'est pas français, mais il a beaucoup chanté dans notre langue. La chanson que je vous propose a d'ailleurs beaucoup contribué à sa popularité en France. Julio Iglesias, le séducteur espagnol, est toujours ce bel étranger... Non, je n'ai pas changé !
Enfin, une fois n'est pas coutume, je vous propose pour conclure, un morceau de ma chanteuse québécoise préférée... nan, je déconne, je ne peux pas l'encadrer ! Céline Dion, même sur une musique et des paroles de Jean-Jacques Goldman, ça le fait pas.
Que voulez-vous, on ne change pas...