Premièrement je sais, mon blogue est plate à suivre….
Je suis jamais en panne d’inspiration pour écrire des niaiseries mais puisque j’essaye ici d’être un tantinet pertinent, ça bloquait au niveau éditorial.
Il y a aussi cette impression « d’exister médiatiquement » un peu pas mal à mon goût pour un début d’année. Passage à Tout le monde en parle, plusieurs articles dans les journaux, d’abord pour le spectacle puis pour Starbuck. Je sentais pas que j’avais pas grand chose à vous raconter de différent de ce que les médias rapportaient.
Évidemment ma vie ne manque pas de piquant, je conduis une Smart en hiver alors je suis toujours entre la vie et la mort.
En fait la seule chose qui m’apparaît limpide, c’est la méticuleuse stratégie des conservateurs, d’isoler le Québec, de l’appauvrir médiatiquement et d’entretenir un climat où la zizanie vient à bout de tous les efforts, un climat qui use, qui rogne, qui endors.
Puis il y a M. Lazhar de P. Falardeau produit par cinémascope qui va au Oscar. Un moment de lumière dans la grisaille. Avant c’était le hockey, maintenant c’est le cinéma qui nous donne des raisons d’être fiers collectivement de notre acharnement à exister en Amérique avec peu de moyens, mais cette audace qui force l’admiration.
Merci M. Falardeau