C’est la deuxième fois que le cas de l’ancien fief du chef de l’Etat est soumis à la Commission de suivi de l’article 55 de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. Lors de la première tentative, en 2008, la commission avait adopté un allègement des obligations de Neuilly, malgré le vote défavorable des parlementaires de gauche. Devant le tollé suscité, la ministre du logement de l’époque, Christine Boutin, avait finalement dû désavouer la Commission.
Depuis, Neuilly-sur-Seine n’a pas tenu les objectifs de production qui lui sont imposés par le plan de rattrapage (500 logements sociaux nouveaux par an). Aujourd’hui, la droite veut une nouvelle fois faire croire qu’avec tout juste 4% de logements sociaux, Neuilly-sur-Seine serait au maximum de ses capacités de mixité sociale !
Des opportunités ont pourtant existé : le site de l’ancienne Ecole nationale des Douanes aurait par exemple très bien pu accueillir des logements sociaux. Las ! La droite a préféré y réaliser une opération de logements de grand standing ! François Hollande s’était alors rendu sur le chantier pour dénoncer ce gaspillage de foncier public. Un contre exemple qui illustre bien sa proposition de mettre à disposition les terrains de l’Etat pour réaliser des logements abordables.
Le changement ? C’est maintenant !