Enemy of my enemy
Saison 4, Episode 9 sur 22
Diffusion vo: FOX – 20 janvier 2012
Peter a obtenu ce qu’il voulait dans l’autre monde et s’apprête à revenir de l’autre coté. Mais l’enquête sur les shapeshifters va l’amener à rester …
Il y a un petit quelque chose qui me gêne en ce moment avec Fringe et cela concerne l’agent Lincoln Lee. Ce n’est juste qu’un petit détail, pas gênant en soi, mais qui moi me gêne un peu. Depuis l’épisode précédent, Lee est donc dans l’autre monde et devient en quelque sorte obnubilé par l’enquête sur les shapeshifters. Il veut d’aileurs rester là-bas pour enquêter. Et tout ça se justifie par la vengeance suite à la mort de son partenaire. C’est tout à fait logique. Le seul problème que j’ai, c’est que j’ai du mal à accrocher à cette motivation, principalement parce qu’on ne connaissait pas son équipier. On n’a pas eu le temps de s’attacher à lui et du coup, je reste très détaché face à cette envie de vengeance. Et en plus, cela me rappelle que le coéquipier était Joe Flanigan. Le pauvre …
A coté de cela, on ramène donc totalement Robert David Jones sur le devant de la scène. L’ennemi de la saison 1 est de retour et il veut récupérer du minerai super explosif quand il est bien traité. Mouais. On suit donc l’équipe Fringe de là-bas enquêter pour finir sur une feinte, puisque les opérations d’extraction se font de ce coté-ci. Globalement, l’ensemble se tient bien, se développe à un rythme convenable et offre une belle alternance avec l’interrogatoire très calme et posé en début et les scènes d’action de la fin. Et puis même si on savait que Olivia ne serait pas coupée en deux, c’était quand même bien sympa ce plan de la voiture découpée.
Mais surtout, l’épisode se tient parfaitement grâce à Peter qui permet à l’ensemble du casting d’avoir de bonnes scènes. Il suffit de voir Astrid autiste. Sa scène du « cooool » était justement très fun. Olivia comme Folivia sont bonnes dans le rapport à Peter, Lee fonctionne bien en tandem avec Peter et Walternate a obtenu en un épisode et un scène finale du précédent un énorme capital sympathie. Ouais, je détestais le Walternate, et je suis limite fan maintenant. Il ne reste plus qu’à remotiver un peu Walter qui reste encore trop en retrait. Mais cela devrait changer maintenant, grâce à la mère de Peter qui a été le convaincre justement. Et là, j’ai un peu buggué puisqu’elle arrive tranquillou sans problème dans notre monde là où dans le même temps, on nous présente comme une expédition le passage de Robert David Jones dans la nature alors que l’officiel par le passage de la statue est lourd en terme de protocole. Je vois assez mal notreBroyles la laisser passer comme ça tranquille et la laisser se ballader à sa guise dans notre monde. Pourtant, le rendu final est celui-là.
Mais cela ne reste qu’un petit détail me faisant tiquer. En fait, le vrai gros problème vient de Broyles. C’est juste pas possible son cliché de méchant chef. Pire, la conclusion est tombée totalement à plat pour moi quand on découvre qu’il travaille avec Nina. Surtout parce que lorsque RDJ disparait dans la foule et que Broyles monte dans la limo, je me suis dit « Hello Nina ». Et en fait non, elle n’était pas dans la limousine. Mais qui d’autre pouvait envoyer la dite voiture ?
Bref, 8/10
Je reprends bien plaisir à suivre Fringe. L’épisode s’avère bon dans son ensemble. Mais il reste encore quelques détails à régler comme le fait qu’il y a toujours un coté délaissé au profit de l’autre (je veux de la coopération !) ou que certains personnages trainent trop dans leur position (Walter faisant toujours la gueule (même si ça semble évoluer en fin d’épisode) ou encore Broyles qui est juste ridicule.) Et puis ça manque d’Astrid tout ça.