C'est de saison. Chaque année à la même priode, c'est le retour de Bordeaux Rock, le festival bordelais misant cette fois-ci sur l'effort collectif pour offrir une belle affiche, à la fois locale mais aussi, et c'est une première, hors des frontières bordelaises. En effet, ont participé à la mise en place du festival les très efficaces associations Get Wet, Hello My Name Is et Local Rock'ords, ainsi que les clubs participants.
Deux soirées sont au programme. La première vous enjoindra à vous promener en ville, à aller de bar en bar pour changer d'ambiance(s), de lieu(x), découvrir des artistes que l'on ne voit pas encore beaucoup (Broken Arrows, Strasbourg, The Lonely Walk), d'autres que l'on est content de voir pour confirmer les bonnes inspirations (My Ant), et assister au retour de l'enfant prodige exilée, Tender Forever. Avant le programme, petit focus sur trois groupes locaux...
Love Handles :
De la pop, pure et simple. De bien belles mélodies pour ce groupe dont la musique incite au flirt d'été ("Faceless Sense of Void") et cite Jonathan Safran Foer "Extremly Close and Incredibly Loud" en rendant superbement hommage au roman.
[Le BandCamp]
The Lonely Walk :
Voilà, il semble qu'il y ait des membres de JC Satan et Crane Angels dans ce projet, mais pour les extraits dispos, c'est plutôt l'absence de lumière et d'espace qui est à l'honneur dans les chansons. Intrigant ! (nouvelle signature Animal Factory)
[Le SoundCloud]
Scheisseberg :
Tas de merde : titre trompeur pour dire "garage qui sent la poudre et l'énergie foutraque". Ca joue vite, fort et bien.
[Le site officiel]
Sinon, tout le programme de l'édition 2012 est là.
Et l'avenir ? Parce que c’est bien, l'avenir. Bon, le projet, le BIG plan, c'est de créer un évènement en plein air pour 2013, du style festival moderne soit vers juin, soit vers septembre. Le projet en est au stade du montage, avec en ligne de mire le plus difficile : convaincre les collectivités territoriales de mettre la main à la poche. Pas forcément évident vu le contexte, mais il faut bien avouer que l'éventuel festival comblerait un trou assez notoire dans la région.