Furieuse, la dame en question a décidé d’entamer une poursuite judiciaire contre le défunt. Un juge avait tranché que Hiroyuki Joho ne pouvait être tenu responsable de cet incident, mais la cour d’appel n’a pas eu le même raisonnement. Cette dernière a scruté à la loupe un article de la loi concernant les « corps projetés » et en est venue au verdict suivant : « il était raisonnablement prévisible » que le train à grande vitesse tuerait Joho et projetterait son corps vers une plate-forme où des civils patientaient.
Selon Leslie Rosen, qui gère le dossier en cour d’appel pour sa cliente Gayane Zokhrabov, il s’agit d’un cas de négligence dont les circonstances sont « très étranges, horribles et effrayantes ». Elle compare le cas à un passager de train qui aurait été blessé si un ingénieur avait appliqué les freins brusquement. « Si vous faites quelque chose d’aussi stupide que cet individu, vous devez en payer le prix », a dit Leslie Rosen.
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