Par Bernard Vassor
Le Journal des Goncourt à la date du 1 février 1865 relate une visite de Dumas père chez la princesse Mathilde :
« C’est une espèce de géant », (Dumas, sous la toise mesurait d’après son passeport 1,82 m) ce qui laisse penser en comparaison que « les Bichons » n’étaient pas bien grands. Laissons de côté le caractère venimeux de la description physique de Dumas par les Gonccourt, dont on ne sait pas si ce sont ses cheveux qui étaient gris, ou bien si c’était le nègre. Bien sûr Dumas exagère sa place dans la souscription qui a « rapporté sept cent mille francs aux carmélites ». Dans un ouvrage écrit avec Adolphe Dumas, intitulé : « Temple et hospice du Mont Carmel, au nom du Comité de Paris » qui retrace l’histoire du Mont Carmel depuis le onzième siècle acheté par le roi de France, confisqué, démoli et toujours restitué, des massacres dont ont été victimes deux mille cinq cents soldats blessés et cruellement massacrés sur leurs lits dans l’hospice du Carmel.
............................Temple et hospice du Mont-Carmel, en Palestine par MM. Alexandre Dumas et Adolphe Dumas 1844.pdf
Un moine architecte, le frère Jean-Baptiste se vit confier les plans de la reconstruction du couvent des Carmes dans les années 1840. Il fallut réunir la somme de 350 000 francs.
C’est là que Dumas se donna le rôle exclusif de la souscription qui comprenait dans cette association intitulée « Le comité de Paris »qui comprenait 38 membres, parmi lesquels : Victor Hugo, Lamartine, le baron Taylor, Léon Gozlan, Vigny, Janin etc…Le président étant le comte de Ferning, et le trésorier le baron de Maistre.