Le son numérique a de beaux jours devant lui

Publié le 25 janvier 2012 par Edelit @TransacEDHEC

Des mesures prises à travers le monde…

Selon un rapport de l’IFPI (Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique), l’application de la loi Hadopi a permis de réduire de 26% les échanges illégaux utilisant le « P2P » (« peer-to-peer », lorsque deux internautes utilisent un réseau pour s’échanger mutuellement des fichiers) en France. Toujours selon le rapport de l’IFPI, depuis les premiers avertissements lancés en octobre 2010, plus de 2 millions d’utilisateurs ont arrêté leurs échanges illégaux de fichiers (musique, film, …)

Et Hadopi séduit : partout dans le monde les gouvernements réfléchissent à l’instauration d’un système de réponse graduée similaire à Hadopi. En Nouvelle-Zelande par exemple, le gouvernement a instauré un tel système en septembre 2011, qui semble déjà porter ses fruits. Aux Etats-Unis, le Congrès réfléchit à une nouvelle loi concernant les échanges illégaux de données afin de protéger la propriété intellectuelle des artistes. Le service d’échange de fichiers musicaux LimeWire avait été fermé en 2010 aux Etats-Unis, ce qui « a permis un baisse considérable de la piraterie », selon le rapport de l’IFPI.

Des mesures contestées…

   Mais ces mesures, tant appréciées des gouvernements divers, ne sont pas au goût de tout le monde. Des comités avaient déjà réagi lors de la première proposition Hadopi, targuant que la suppression de l’accès internet était une privation de liberté contraire au Droit Européen.

Et d’autres internautes utilisent des moyens moins légaux pour exprimer leur mécontentement. Le groupe Anonymous a ainsi récemment piraté à de nombreuses reprises les sites internet de l’Elysée, et d’Hadopi. On pouvait ainsi lire pendant quelques heures dans l’URL (une substition de la barre d’adresse) de l’Elysée « We are Legion », la devise du groupe Anonymous.

Ainsi, bien que l’industrie du disque pousse les gouvernements à agir afin de protéger la propriété intellectuelle des auteurs, des mouvements de contestation continuent à apparaître…  pour le meilleur ou pour le pire.

Gaston de Cagny