Nous ne reviendrons pas sur le fait que nous n'avons que très moyennement aimé Je suis une Légende, une des grosses déceptions de l'année dernière, puisque le film a marché au box-office et qu'il a plû au plus grand nombre : tant mieux pour Will Smith. Nous nous attarderons aujourd'hui sur la fin alternative à laquelle vous avez échappé au cinéma et disponible dès à présent via la DVD zone 1 (bientôt en zone 2 française)...
Une fin foncièrement différente de la première et même du livre. Un dénouement qui replacé dans le contexte s'avère plus poétique, encore une fois optimiste même si un poil grandiloquent.Qu'en pensez-vous ? Les interprétations sont une nouvelle fois les bienvenues...
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 04 janvier à 15:30
L'idéal, c'est qu'ils fassent aussi une introduction alternative, un scénario alternatif et nous proposent un acteur alternatif aussi, car ce film est la plus grosse daube de tous les temps. Désolé Will. Je t'aiamais bien avant ce massacre à la seringue. Richard Matheson doit avoir regretté de l'avoir écrit ce livre-là.
posté le 03 janvier à 17:21
ouf, quel soulagement que cette fin alternative... enfin un peu de subtilité ! Parce que le propos du livre "je suis une légende", c'est avant tout une réflexion sur le rapport à l'autre, celui qui est différent de soi... dans le film, il est bien gentil le héros, mais il ne faudrait pas oublier qu'en tant qu'ancien médecin, il a fabriqué la maladie et rendu l'humanité "malade"... dans cette fin alternative, le couple de zombie semble lui dire "arrêtez de nous traiter comme du bétail, laissez-nous juste nous aimer, vous avez fait assez de dégat comme ça"... et le héros demande pardon ! dans la fin du film sorti sur les écrans, pas de pardon, manichéisme à fond, les zombies sont les méchants, point, et le héros se suicide pour pouvoir "guérir" l'humanité ! et bien sûr le reste de l'humanité survit dans un camp retranché, avec sa belle église blanche en son centre... vive l'amérique, bastion du monde libre et bien pensant ! on se demande qui a commandé une fin aussi violente, et désespéremment primaire, qui véhicule encore une fois l'idéologie de l'enfermement, du cloisonnement, de l'ostracisme ou du communautarisme...